Mercredi 12 Novembre 2008
Mercredi 12 Novembre 2008
12 nov. - L’AGÉÉUMCE manifeste en faveur du plafonnement de la dette étudiante
Voici les membres du bureau de direction de l’AGÉÉUMCE qui s’opposent à l’accroissement de la dette étudiante. Elles posent devant une activité servant à mesurer le niveau d’endettement des étudiants au campus d’Edmundston, soit « l’arbre de dettes ». De gauche à droite, Gabrielle Vienneau (présidente), Danielle Vienneau (vice-présidente aux affaires externes), Danielle Hébert (vice-présidente exécutive), Anne Pelletier (gérante) et Lucie Martin (vice-présidente aux affaires internes).
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Communiqué de presse
- Pour diffusion immédiate -
le mercredi 12 novembre 2008
L'AGÉÉUMCE manifeste en faveur du plafonnement de la dette étudiante
EDMUNDSTON, N.-B. - Le plafonnement de la dette étudiante se fait de plus en plus entendre à travers toutes les universités du Nouveau-Brunswick. Les voix s’élèvent et la pression gouvernementale commence à se manifester. Selon l’Alliance des étudiants du Nouveau-Brunswick (AENB), les étudiants des établissements postsecondaires du Nouveau-Brunswick obtiennent leur diplôme avec la plus importante dette au Canada avec une moyenne d’endettement de plus de 34 000 $ (en 2007).
Le jeudi 13 novembre, l’Assemblée générale des étudiants et étudiantes de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (AGÉÉUMCE), se joint aux autres universités de la province et au CCNB de Dieppe en participant à la journée d’action qui consiste à faire de la pression gouvernementale afin d’obtenir un plafonnement de la dette étudiante. Au campus d’Edmundston, les étudiants ont décidé de faire « pousser » leur propre arbre de dettes. Pour participer à l’activité, les étudiants devaient inscrire leurs dettes sur un carton en forme de main, pour qu’il soit ensuite collé sur un arbre. Environ 219 étudiants ont participé et le montant total de la dette s’élève à 3 123 074 $. Cette somme représente environ la moitié de la population étudiante universitaire du Nord-Ouest qui a participé à l’activité. « Ajoutez toutes les des dettes des autres universités de la province, et vous y retrouverez une somme astronomique, voire inacceptable », a indiqué la vice-présidente aux affaires externes de l’AGÉÉUMCE, Danielle Vienneau.
L’AENB est un groupe de pression qui représente plus de 16 500 étudiants et étudiantes dans six campus universitaires, dont celui d’Edmundston (AGÉÉUMCE) et un collège communautaire dans toute la province. Pendant les vingt dernières années, l’Alliance a défendu, promu et a mené des campagnes sur les problèmes essentiels touchant les étudiants du Nouveau-Brunswick. Selon elle, la vision de l'éducation postsecondaire au Canada est qu’elle soit aussi bien accessible et abordable à chacun, mais aussi de qualité supérieure. Elle estime que les gouvernements fédéral et provincial jouent un rôle important dans l'enseignement supérieur avec le but de collaborer avec tous les échelons du gouvernement pour réaliser cette vision. L’AENB avance qu’il est particulièrement important pour les représentants du Nouveau-Brunswick d'être au courant et de comprendre les problèmes et les priorités des étudiants et étudiantes qu'ils défendent.
Le plafond d’endettement que l’AENB et ses membres proposent assurerait un maximum d’endettement étudiant de 24 000 $ pour un programme d’une durée de quatre ans. L’AENB fait aussi de la pression pour obtenir des bourses ciblées pour aider les étudiant(e)s des groupes sous-représentés à participer à l’éducation postsecondaire et un programme d’aide de remboursement de la dette étudiante comme celui en Nouvelle Écosse.
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Renseignements : Danielle Vienneau, vice-présidente aux affaires externes de l’AGÉÉUMCE (506-737-5036 ; daniellevienneau_3@hotmail.com)
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