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Lundi 06 Octobre 2008

Lundi 06 Octobre 2008

Les étudiants du BGIZC face à des inondations futures


Photo: Alexandre Kenny
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Décidément, les étudiants du programme de Gestion intégrée en zone côtière s'en mettent plein la vue. Après les pérégrinations sur le bombard, voici qu’ils ont l’opportunité d’expérimenter la mise en œuvre d’un GPS SOKKIA à haute précision. En effet, dans le cadre d’une sortie de terrain durant le cours «Caractéristiques physiques des zones côtières», M. Dominique Bérubé (géomorphologue au ministère des Ressources naturelles), accompagné de M. Marc Desrosiers (son assistant) et du Dr Serge Jolicoeur (professeur de géographie au campus de Moncton qui collabore à ces études), nous a montré les grandes capacités de cet instrument. Ce GPS peut mesurer les différences d’élévation à une précision de 2 à 3 cm à partir de signaux provenant de satellites situés à 40 000 km d’altitude. Un GPS ordinaire qu’on retrouve dans les magasins n’a qu’une précision de 4 ou 5 m.

C’est donc sur la plage située derrière l’édifice municipal de Le Goulet et par une belle journée ensoleillée que les étudiants se sont familiarisés avec l’instrument. Une unité stationnaire avait été placée derrière la dune et calibrée selon une borne dont on connait l’altitude exacte. M. Bérubé et M. Desrosiers avaient chacun une unité mobile sur laquelle on pouvait lire les mesures d’élévation. Selon M. Bérubé, «l’unité stationnaire sert à corriger les mesures des unités mobiles et ainsi leur donner plus de précision».

La marée était à son point le plus bas de la journée et M. Bérubé a placé son unité mobile au niveau de l’eau et pris la mesure de l’altitude : environ 15 cm sous le niveau moyen de la mer (NMM). Ensuite, on a déterminé le niveau de la marée haute, habituellement marquée par des débris sur le haut de plage : 218 cm au-dessus du NMM. Enfin, on a mesuré qu’une petite crête dunaire bordant la plage se situe à 260 cm au-dessus du NMM, c’est-à-dire au même niveau que la route en face de l’édifice municipal. Jusqu’à ce moment-là, on savait que le village de Le Goulet se trouvait à une élévation proche du niveau de la mer, mais on ne le connaissait pas avec exactitude.

Un des étudiants a exprimé tout haut ce que tout le monde pensait : «Cela veut-il dire que s’il y a une tempête qui déclenche une marée plus haute que la dune, le village va être inondé?». Selon Dave Haché, un des étudiants du BGIZC qui réside à Le Goulet, cela était déjà arrivé il n’y a pas si longtemps et il a précisé que certains endroits avaient été affectés plus que d’autres. M. Bérubé a confirmé ce fait et a indiqué qu’un des buts de leur recherche est de prendre des mesures d’élévation un peu partout au village et d’identifier les zones plus à risque. Il nous a aussi montré un des endroits derrière la dune où l’eau avait pu passer lors d’une des dernières tempêtes. «Cette inondation a aussi provoqué des intrusions salines dans certains puits. C’est une des principales préoccupations de la communauté». Et c’est aussi celle des étudiants du BGIZC qui s’intéressent de près à ce genre de problème qui risque de devenir plus fréquent dans le futur.

André Robichaud, professeur

Collaboration de Philippe Rousselle, étudiant



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