L'équipe PHENORA étudie la physiologie du saumon atlantique
Dans l'ordre habituel, on peut voir Mélanie Chiasson, Farouk Selouani, Sébastien Plante et France Béland.
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L'équipe PHENORA, dirigée par le professeur Sébastien Plante, vient de terminer une
imposante étude physiologique sur les effets des coproduits marins chez le saumon
atlantique. Ces coproduits, issus des usines de transformation de produits de la mer de la
Péninsule acadienne, sont souvent gorgés de biomolécules actives ayant de grands
potentiels physiologiques sur la santé tant humaine qu'animale. Le professeur Plante se
spécialise en écophysiologie animale, plus particulièrement sur l'évaluation de la
résistance au stress chez les poissons. Il est bien connu que le stress a divers effets
négatifs sur les animaux, particulièrement chez ceux gardés en captivité. Les poissons
d'élevage sont constamment exposés à des stimuli, mais ces derniers ont généralement
les ressources nécessaires afin de surmonter ces situations. Ces rétablissements ont
toutefois un cout métabolique important. L’énergie accumulée par les organismes
étant limitée, une trop grande fréquence ou durée de situations stressantes peut faire
glisser les organismes vers des déséquilibres homéostatiques, les rendant ainsi
incapables d’investir leur énergie en croissance, au maintien de leur système
immunitaire ou au développement de leurs gonades. Il a été démontré que certains
coproduits marins ont le potentiel de réduire les effets néfastes du stress chez les
poissons. Durant 10 semaines, les membres de l'équipe du professeur Plante ont donc
alimenté des saumons d'élevage de moulées expérimentales enrichies de différents
coproduits marins. Après cette période d'alimentation, les états physiologique et
métabolique des poissons ont été suivis durant 48 heures afin de déterminer si les
coproduits marins contribuent à augmenter la performance des poissons en captivité. Le
professeur Plante présentera les résultats préliminaires de cette étude au mois d'aout
prochain au 11th International Congress on the Biology of Fish qui se tiendra cette année
à Édimbourg en Écosse. Cette étude, financée par l'Agence de promotion économique du
Canada atlantique, fait partie d'un grand projet octroyé à l'Institut de recherche sur
les zones côtières de Shippagan au sein duquel le professeur Plante y participe à titre
de chercheur associé.
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