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Mardi 22 Avril 2014

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Julie Caissie a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en éducation


La photo nous fait voir, de gauche à droite, Marianne Cormier, professeure au Département d’enseignement au primaire et de psychopédagogie, responsable du Doctorat en éducation et présidente du jury; Marie Lachance, professeure à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l’Université Laval et codirectrice de thèse ; Jean-Guy Ouellette, doyen par intérim de la Faculté des sciences de l’éducation; Julie Caissie, nouvelle docteure en éducation; Jeanne Godin, professeure à l’École des sciences des aliments, de nutrition et d’études familiales et examinatrice interne; et Jeanne d’Arc Gaudet, professeure au Département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines et directrice de thèse. Francine Julien-Gauthier, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval et examinatrice externe, était absente au moment où la photo fut prise.
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Julie Caissie a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en éducation le mardi 25 mars 2014 à la Faculté des sciences de l’éducation. Sa thèse a pour titre « Comprendre la situation des mères cheffes de familles monoparentales parmi les plus démunies au Nouveau-Brunswick francophone et leur rapport à la réussite scolaire et éducative de leurs enfants ».

Au moyen d’une recherche qualitative, Mme Caissie a voulu comprendre le rapport de mères cheffes de familles monoparentales parmi les plus démunies à la réussite scolaire et éducative de leurs enfants dans des écoles francophones situées en milieu anglodominant. Pour atteindre cet objectif, nous avons donné la parole à des mères monoparentales ainsi qu’à des enseignantes qui travaillent avec de telles familles. Grâce à cette recherche, elle a compris, d’une part, comment les mères monoparentales francophones vivent leur situation de monoparentalité et, d’autre part, le rapport qu’elles entretiennent avec le milieu scolaire qui s’attend à ce qu’elles participent à la réussite scolaire ainsi qu’à la construction identitaire de leurs enfants vivant en contexte linguistique minoritaire.

Les résultats de la recherche révèlent que des mères monoparentales accordent une grande importance à l’éducation de leurs enfants; elles déclarent que l’école joue un rôle capital dans leur vie. Plusieurs mères affirment aussi qu’elles entretiennent des relations favorables avec l’école que fréquentent leurs enfants et qu’elles considèrent que l’éducation représente une valeur déterminante pour que leurs enfants réussissent dans la vie. Par ailleurs, même si la plupart de ces mères monoparentales sont aux prises avec une situation économique précaire et qu’elles se trouvent faiblement scolarisées, ces conditions n’empêchent pas plusieurs d’entre elles de participer activement à la vie scolaire de leurs enfants. Et pourtant, certaines participantes révèlent que leurs relations avec le milieu scolaire sont parfois difficiles. Elles proposent donc diverses stratégies afin d’améliorer leurs rapports avec l’école et de favoriser ainsi la réussite scolaire et éducative de leurs enfants. De plus, les mères monoparentales sont conscientes qu’elles devraient accroître leurs efforts, sur le plan linguistique, pour transmettre la culture et la langue françaises au foyer, et s’efforcer d’être de meilleurs modèles pour leurs enfants lorsqu’elles interviennent au sein de la communauté. Cependant, elles sentent qu’elles ne possèdent pas toujours les ressources disponibles pour encourager leurs enfants sur une base continuelle. Finalement, bien que la plupart de les participantes s’impliquent dans la vie scolaire de leurs enfants et ce, à divers degrés, leur ardeur à la tâche nécessite des ressources francophones supplémentaires afin qu’elles puissent mieux les accompagner.

Par ailleurs, les entretiens avec les enseignantes ont fourni plusieurs éléments par rapport à leurs représentations concernant les mères monoparentales et leurs enfants qui vivent en milieu minoritaire francophone. La plupart de ces enseignantes semblent vouloir encourager la participation des mères à la réussite scolaire et éducative des enfants et communiquent avec elles de façon régulière afin de mieux répondre à leurs besoins. Plusieurs d’entre elles reconnaissent également que ces cheffes de familles sont résilientes et qu’elles font tout leur possible pour participer, à divers degrés, à la vie scolaire de leurs enfants en dépit des conditions précaires qu’elles subissent. Pourtant, quelques enseignantes mettent en doute la volonté d’un certain nombre de mères de vouloir s’impliquer dans la vie scolaire de leurs enfants; elles déplorent leur manque d’intérêt à l’égard de la réussite scolaire et éducative de ceux-ci. Enfin, les enseignantes sont d’avis que les difficultés qu’éprouvent les mères monoparentales, par rapport à l’école, sont très complexes, ce qui empêche leur contribution à la vie scolaire de leurs enfants.

Bref, bien que plusieurs mères monoparentales semblent avoir une représentation positive du milieu scolaire et qu’elles font de nombreux efforts pour participer à la vie scolaire de leurs enfants, les résultats de la recherche mettent en lumière leurs contextes fragilisés et le manque de ressources éducatives spécialisées en milieu minoritaire francophone pour assurer la réussite scolaire et éducative de leurs enfants à long terme.


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