Lundi 23 Septembre 2013
« Jeremiah Bancroft at Fort Beauséjour and Grand-Pré » : livre fondé sur le journal intime d’un jeune soldat de la Nouvelle-Angleterre
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Jeanne Mance Cormier, conservatrice au Musée acadien; Earle Lockerby, historien et coauteur; et Gregory Kennedy, professeur adjoint au Département d’histoire-géographie de l’U de M.
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« Jeremiah Bancroft at Fort Beauséjour and Grand-Pré », abondamment annotée et commentée par Jonathan Fowler et Earle Lockerby, nous offre une nouvelle perspective sur la déportation à Grand-Pré. Le livre est fondé sur le journal intime d’un jeune soldat de la Nouvelle-Angleterre, Jeremiah Bancroft, qui a pris les armes en 1755 pour lutter contre l’empire français en Amérique du Nord. Il s’embarqua à Boston en avril 1755 avec 2 000 de ses compatriotes dans le but de capturer le Fort Beauséjour situé sur la frontière actuelle entre le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Bancroft raconte dans son journal la rapide capitulation du fort puis le redéploiement des forces de la Nouvelle-Angleterre contre la population civile de l’Acadie, offrant ainsi la confirmation de la déportation à Grand-Pré par un témoin oculaire.
Des généalogistes et des associations de familles commémorent activement la déportation acadienne, des historiens, politicologues, archéologues, artistes et anthropologues l’étudient afin de mieux comprendre l’impérialisme, la violence ethnique, l’identité, la culture matérielle et la migration forcée. Par conséquent, la déportation perdure en tant que sujet de fascination pour un vaste auditoire. Le fait qu’elle fasse toujours l’objet de discussions et de débats deux siècles et demi plus tard démontre l’importance que ce livre occupe dans le domaine de l’histoire canadienne.
Des exemplaires de cet ouvrage sont en vente à la Librairie acadienne du campus de Moncton.
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