Mercredi 20 Février 2013
Anne Fauré, conférencière à la Journée du patrimoine du grand Tracadie-Sheila
De gauche à droite : M. Onil Comeau, ancien pêcheur de homard, Mme Anne Fauré, professeure à l’UMCS, et M. Camille Saulnier, artiste peintre.
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Par la suite, la problématique du maintien des pratiques de pêches ou encore la protection de l’environnement, notamment par le boom des ressources naturelles (Schott Vaughan, 2012), ont été abordées sous la lorgnette des politiques publiques du développement durable des mers et des littoraux. La difficile mise en œuvre de ces dernières ainsi que les compressions régulières au sein d’organisations publiques fédérales clés auront été avancées comme un contexte favorisant l’entrée dans la conflictualité par les communautés côtières du pourtour du golfe du Saint-Laurent (Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse, Ile-du-Prince-Édouard et Nouveau-Brunswick). C’est d’ailleurs le cas des communautés côtières madeliniennes, situées au cœur du golfe du Saint-Laurent, qui aura été exposé face à l’arrivée de l’industrie gazière et pétrolière en mer à quelques kilomètres des côtes.
Les contraintes de l’action collective (Comeau, 2010) auront également permis de montrer du doigt plusieurs obstacles à la participation citoyenne (mobilisation à long terme, territoire immense, ressources inexistantes, etc.).
Finalement, la question d’un dénouement favorable de cette mobilisation aura été abordée, particulièrement en terme d’apprentissage (Batellier et Sauvé, 2011) d’un pouvoir citoyen et d’un développement durable des mers et des océans.
La causerie, présentée par Madame Fauré, s’inscrivait dans la thématique « l’eau, source de vie » choisie par le gouvernement du Nouveau-Brunswick lors de la Semaine du patrimoine 2013 et afin de souligner l’Année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau.
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