Nouvelles

Soyez toujours informé

Abonnez-vous dès aujourd’hui à notre infolettre pour recevoir des nouvelles ainsi que des renseignements sur des activités et des événements à venir qui se déroulent à l’Université de Moncton.

Nouvelles

Soyez toujours informé

Abonnez-vous dès aujourd’hui à notre infolettre pour recevoir des nouvelles ainsi que des renseignements sur des activités et des événements à venir qui se déroulent à l’Université de Moncton.

Nouvelles

Soyez toujours informé

Abonnez-vous dès aujourd’hui à notre infolettre pour recevoir des nouvelles ainsi que des renseignements sur des activités et des événements à venir qui se déroulent à l’Université de Moncton.

Nouvelles

Soyez toujours informé

Abonnez-vous dès aujourd’hui à notre infolettre pour recevoir des nouvelles ainsi que des renseignements sur des activités et des événements à venir qui se déroulent à l’Université de Moncton.

Imprimer cette page
Calendrier
Nouvelles
Bottin
Imprimer cette page
Calendrier
Nouvelles
Bottin

Mardi 19 Avril 2011

Mardi 19 Avril 2011

Revue de l’U de M : contributions de l’approche écosystémique à la multidisciplinarité


La photo nous fait voir, de gauche à droite, le professeur Pierre Cormier, secrétaire du Comité de rédaction de la Revue de l’Université de Moncton; le professeur Omer Chouinard; le recteur, Yvon Fontaine; et le professeur Kabule Weva. La professeure Anne-Marie Laroche était absente lorsque la photo a été prise.
Agrandir l'image
Un nouveau numéro de la Revue de l'Université de Moncton vient de paraître. Intitulé « Contributions de l’approche écosystémique à la multidisciplinarité », il s’inscrit dans le cadre du projet Gestion des écosystèmes basée sur les communautés au Burkina Faso. Il a été réalisé sous la direction des professeurs Omer Chouinard, Anne-Marie Laroche et Kabule Weva, de l’Université de Moncton.

Quelles sont les contributions de l’approche écosystémique à la multidisciplinarité? L’objectif du présent numéro thématique est de répondre à cette question en cherchant à comprendre ce que les chercheurs ont appris dans leurs travaux en lien avec les communautés.

« Nous sommes reconnaissants à la direction de la Revue de l’Université de Moncton de son ouverture aux aspects interdisciplinaires de l’approche écosystémique, a mentionné le recteur, Yvon Fontaine, lors du lancement. Ce numéro s’inscrit dans le cadre du projet Gestion des écosystèmes basée (GEBC) sur les communautés au Burkina Faso. Ainsi les chercheurs ont voulu refléter la contribution des diverses disciplines dans les domaines traitant de l’environnement, de la nutrition et de l’éducation. D’où le titre retenu par l’équipe de direction du projet de l’ACDI-AUCC-PUCD, Volet 1 : Quelles sont les contributions de l’approche écosystémique à la multidisciplinarité. De plus, dans la mesure du possible, les chercheurs ont tenté de s’assurer d’une implication des collectivités locales dans la démarche des études effectuées. Il s’agit ici de voir dans quelle mesure les disciplines des sciences naturelles et du génie peuvent coopérer avec les sciences humaines et sociales dans les recherches tant en environnement, en nutrition qu’en éducation. »

Pour la définition de l’approche écosystémique, les auteurs ont retenu celle de la Convention de la biodiversité en 2000 « L’approche par écosystème est une stratégie de gestion intégrée des terres, des eaux et des ressources vivantes, qui favorise la conservation et l’utilisation durable d’une manière équitable. Ainsi, l’application d’une telle approche aidera à assurer l’équilibre entre les trois objectifs de la Convention que sont la conservation, l’utilisation durable et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques » (Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, 2000 : 47).

Les chercheurs conçoivent aussi que l’approche écosystémique s’inscrit dans une perspective de décentralisation de la gestion des ressources naturelles afin que les communautés locales puissent participer à l’élaboration de la démarche de recherche et s’approprier des résultats afin de passer à l’action (FAO, 2010-Principes de Malawi). Ceci dit, ils considèrent que la gestion écosystémique se fait en tenant compte de l’intérêt général des collectivités locales et des générations futures nous permettant d’établir le lien avec l’économie sociale et solidaire. Pour ce faire, la recherche partenariale ou encore la recherche action participative devient un outil d’autonomisation des communautés.

La recherche action participative veut que les personnes et les associations locales participent activement à la définition des enjeux relatifs à leur communauté afin que le processus et les solutions identifiées aient des retombées dans l’intérêt général et la promotion collective. La recherche action participative ayant le focus sur les retombées sociétales et le partage collectif des ressources communes dans les communautés locales, considère que plusieurs groupes socioéconomiques ou associations constituent l’épine dorsale des initiatives en transition vers des communautés durables. Aussi ces associations et leurs partenaires dans les communautés locales aident à renforcer la capacité adaptative. Les chercheurs pensent que les associations formelles et informelles des collectivités locales font partie intégrante de la résilience sociale pour envisager un nouveau système en transition vers un développement durable.

Les auteurs qui ont contribué à l’appel à article de la Revue de l’Université de Moncton à l’été 2008 sont impliqués dans des recherches avec les communautés locales au bénéfice des collectivités. La plupart des contributions à cet appel sont des notes de recherche. Ces travaux se passent en Afrique de l’Ouest.

Ce que les chercheurs ont appris de l’approche écosystème basée sur les communautés s’inscrit dans les principes de la Convention de la biodiversité, que ce soit dans l’alimentation durable, la gestion de l’eau, des sols, de la faune et la flore et des fosses septiques, et ce dans une perspective d’équité et de justice sociale. Tant les notes de recherche que les articles et réflexions montrent que l’approche écosystème et la gestion intégrée sont des idéaux à atteindre et des démarches pour y arriver. Également et non le moindre, l’approche écosystémique nous convie à la multidisciplinarité voire à l’interdisciplinarité. Le fait que les chercheurs ont travaillé dans ce numéro avec des gens provenant des sciences naturelles et du génie et des sciences humaines et des sciences sociales montre que la coopération interdisciplinaire pour les études en environnement est souhaitable, réaliste et possible. Mais ceci reste un défi dans les universités qui fonctionnent par département et faculté. Cependant, déjà nous avons observé et observons dans les institutions universitaires des progrès à ce chapitre.

Tous les articles sont en ligne en format PDF à l’adresse Internet ci-dessous.

Le numéro est aussi disponible pour commande en format imprimé et relié à la Librairie acadienne du campus de Moncton.


Retourner aux nouvelles