Mercredi 09 Mars 2011
Zoothérapie éducative à l'UMCE: une place privilégiée dans la formation des maitres
Voici les étudiantes et étudiants de l’UMCE du cours de la psychopédagogie de l’enfant qui ont pris part à une présentation sur la zoothérapie éducative. À l’avant, de gauche à droite : Nadia Parent, du DSL de Drummond (5e année), Mélanie Plourde, de Saint-François (5e année), Anick Morneault, de Baker-Brook (5e année), et Kim Thériault, d’Edmundston (1re année). Assis : Mélissa Dunphy, de la Première nation malécite de Madawaska (1re année), Isabelle Cormier, d’Edmundston (1re année), Christine Marquis, de Baker-Brook (2e année), Joey Nadeau, de Baker-Brook (1re année), et Christian Laforge, de Grand-Sault (1re année). Debout : Renée Guimond-Plourde, professeure du cours de la psychopédagogie de l’enfant, Pierrette Fortin, doyenne adjointe des études à l’UMCE, Kristine Thibodeau, de Saint-Léonard (1re année), Luc Desrosiers, de Grand-Sault (1re année), Yves Lévêque Gossin, d’Haïti (3e année), Catherine Hébert, d’Edmundston (1re année), et Danielle Guimond, zoothérapeute invitée.
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La zoothérapie est une approche globale qui consiste à utiliser les liens entre les humains et les animaux pour, entre autres, enrichir l’apprentissage. Cette stratégie d’intervention assistée par l’animal en milieu scolaire s’adresse tout spécialement aux enfants qui présentent des troubles d’apprentissage ou de langage. Cependant, l’approche individualisée et collective constitue les deux terrains qui permettent la réalisation de projets mis de l’avant dans la région. Dans le cadre individuel, le projet Lire pour Jacoby offre un accompagnement auprès des enfants souffrant de troubles d’apprentissage liés à la lecture. L’approche de groupe, « La prévention des morsures avec Jacoby », est un atelier pédagogique qui offre aux élèves de la maternelle à la 2e année des outils concrets afin d’approcher un chien de façon sécuritaire.
Mélanie Plourde, étudiante de 5e année, a choisi d’initier une activité novatrice auprès des élèves de 2e année de l’école Carrefour de la jeunesse dans le cadre de son dernier stage. Dans un souci d’allier deux outils pédagogiques, elle a choisi de tenter une expérience avec la zoothérapie et la visualisation.
« Mes élèves étaient déjà très ouverts face à la visualisation, mais de voir comment les deux ont eu un impact sur eux étaient tout simplement exceptionnel. Je peux donc dire que les animaux ont leur place en salle de classe. Il s’agit tout simplement de bien les intégrer », a-t-elle souligné.
Sur ce point, l’expérience de madame Guimond est éclairante : « On ne s’improvise pas zoothérapeute. Il faut connaitre les fondements et recherches scientifiques qui éclairent cette nouvelle science. Les futurs enseignants et enseignantes seront ceux et celles qui permettront de saisir toutes les retombées liées à cette intervention assistée par l’animal », a expliqué madame Guimond.
Après la visite de cette zoothérapeute de formation, les futurs professionnels de l’éducation peuvent donc considérer la zoothérapie comme une méthode d’intervention efficace et complémentaire à d’autres outils pédagogiques.
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Source : Hugues Chiasson, coordonnateur des communications à l'UMCE (506-737-5034 - b)
Renseignements : Renée Guimond-Plourde, professeure-chercheure (737-5174; rplourde@umce.ca)
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