Vendredi 01 Octobre 2010
Le fonds d'archives de Marie-Esther en cours d'inventaire
Alain Hecdivert et son professeure Florence Ott en plein recensement des archives de Marie-Esther Robichaud à la Société historique Nicolas-Denys où le fonds est conservé.
Agrandir l'image
De nombreuses personnes ont connu ou entendu parler de Marie-Esther Robichaud, qui fut tour à tour enseignante, directrice d’école, assistance au surintendant des écoles du comté de Gloucester, éducatrice, organiste de la paroisse Saint-Jérôme de Shippagan, un membre important du festival de musique du Bas-Gloucester et des cercles pédagogiques, membre dévouée de la Société historique Nicolas-Denys et surtout une pionnière de l’éducation en français au Nouveau-Brunswick. Mais elle a aussi été un grand défenseur du collège Jésus-Marie de Shippagan et un membre infatigable de L'Association des Anciens, Anciennes et Ami-e-s de l'Université de Moncton, campus de Shippagan où elle sera la rédactrice de leur journal. Elle a aussi beaucoup œuvré pour développer l’Association des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick.
Ceci explique l’ampleur de la tâche à laquelle vont s’atteler l’étudiant et sa professeure pour recenser, organiser, classer et élaborer un instrument de recherche qui permette de connaître et d’exploiter ce fonds si riche et d’une grande valeur documentaire et historique.
Il ne sera pas possible en une seule étude de traiter 12 ml d’archives mais un premier recensement va être réalisé pour identifier les différents thèmes et mettre l’emphase sur une partie du fonds qui lui sera classé de manière très précise.
Pour l’instant, en faisant un survol rapide, il apparaît que la période bien représentée touche les années 1930 à 1970 et que les thèmes principaux sont les inspections des écoles, les journaux d’écoles, les cercles pédagogiques, les statistiques, tests et examens d’écoles, l’Association acadienne d’éducation, l’Université du Sacré-Cœur, le Collège Jésus-Marie de Shippagan, le festival de musique du Bas-Gloucester, la documentation sur la Caisse populaire et la coopérative de Shippagan, le Conseil régional d’aménagement du Nord et des rapports de comités de l’enseignement.
En tout cas, une chose est certaine, le travail ne manque pas pour les étudiants qui s’intéressent à la gestion documentaire et qui veulent parfaire leur apprentissage dans la gestion et le traitement des archives de la péninsule acadienne.
Alain Hecdivert, étudiant de 4e année de BGI et Florence Ott, professeure de gestion de l’information
Retourner aux nouvelles