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Mardi 22 Juin 2010

Mardi 22 Juin 2010

Ça bouge cet été dans le laboratoire du professeur Sébastien Plante!


Équipe de recherche du professeur Sébastien Plante dans un de ses laboratoires humides situés dans le pavillon aquacole de l'IRZC (Aquarium et Centre Marin) - La photo nous fait voir, de gauche à droite : 1re rangée : Madame Agathe Chicherie, stagiaire dde l'École d'ingénieur en Agro-alimentaire de l'Université de Caen en France (ESIX-Normandie) ; Madame Venessa Brideau, étudiante de 2e année en biologie à l'UMCS ; Madame France Béland, chargée de projet à l'IRZC et assistante de recherche du professeur Plante ; Madame Sarah Granier, étudiante au doctorat en océanographie de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski ; 2e rangée : Monsieur Guillaume Brideau, étudiant de 1er année en Diplôme aux sciences de la santé à l'UMCS ; Madame Dounia Daoud, post-doctorante à l'UMCS ; Monsieur Luc Barnaby, étudiant en Maîtrise en environnement de l'Université de Moncton campus de Moncton ; et Monsieur Sébastien Plante, professeur-chercheur à l'UMCS et chercheur associé à l'IRZC.
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Beaucoup de travaux de recherche se déroulent cet été dans le laboratoire du professeur-chercheur Sébastien Plante. Six personnes travaillent à ses côtés sur quatre projets majeurs en nutrition et/ou physiologie des organismes aquatiques.

Le premier projet est un Projet stratégique subventionné par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Ce projet, intitulé « The application of genomic and physiological approaches to Arctic charr commercial aquaculture », a été soumis par l'Université de Guelph en collaboration avec l'UMCS. Ce projet a pour but d'évaluer la performance (en terme de croissance, mais aussi du point de vue métabolique) de l'omble chevalier élevé en condition commerciale. Ultimement, les scientifiques recherchent des marqueurs génétiques et physiologiques afin d'identifier précocement, dans le stade de vie des poissons, les individus les plus performants. Monsieur Plante est responsable du volet physiologique de ce projet. Il supervise les travaux de Sarah Granier, une étudiante inscrite au doctorat en océanographie de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski. « Pour le moment, comme l'U de M n'a pas de doctorat en biologie, nous devons recruter nos doctorants (francophones) au Québec », affirme Monsieur Plante. Cet été, Sarah Granier termine des analyses de laboratoire au Campus de Shippagan.

Le deuxième projet est un Fond d'innovation de l'Atlantique (FIA) obtenu par l'Université de Moncton campus de Moncton en collaboration avec l'Institut de recherche sur les zones côtières (IRZC). Monsieur Plante est chercheur associé avec l'IRZC et fait donc partie de cette équipe de recherche. Ce projet intitulé « Development of dietary products derived from New Brunswick bio-resources », vise entres autres, à tester une huile végétale novatrice qui a le potentiel de remplacer l'huile de poisson traditionnellement utilisée dans l'industrie aquacole. Avec toutes les problématiques (surpêche, contamination en métaux lourds, etc.) reliées autour de l'utilisation d'huile de poisson pour l'alimentation animale, cette huile permettrait un élevage piscicole plus « biologique », tout en réduisant la pression de pêche sur les stocks de poisson. Cette nouvelle huile possède un profil en acides gras particulier que les autres végétales n'ont pas et pourrait donc combler les besoins énergétiques des poissons. Monsieur Plante co-supervise avec le professeur Maurice Beaudin de l'UMCS, les travaux de monsieur Luc Barnaby, inscrit au programme de Maîtrise en environnement de l'Université de Moncton, campus de Moncton. Luc Barnaby a terminé ses travaux pratiques et est présentement à la rédaction de son mémoire de Maîtrise.

Le troisième projet est un autre FIA obtenu par l'IRZC où Monsieur Plante participe à titre de co-demandeur. Ce projet est intitulé « Valorisation et commercialisation de coproduits marins pour l'alimentation animale et humaine et ses applications dans la prévention de l'obésité, du diabète et la neurodégénérescence ». Dans ce projet d'envergure, les chercheurs veulent produire des ingrédients innovateurs à partir de « déchets » d'usines de transformation de produits de la mer. Comme ces « déchets » proviennent de la même ligne de transformation que les produits dédiés à la consommation humaine, ils ont encore de grandes qualités sanitaires. « Le mot « déchet » est d'ailleurs très péjoratif ; nous devrions plutôt parler de co-produits marins. Bien sûr, si ces co-produits restent trois jours dans un conteneur à 30°C avant d'être traités, là ils vont devenir des déchets, mais ça c'est une autre histoire! », affirme Monsieur Plante. Ces co-produits sont souvent gorgés de biomolécules actives ayant de grands potentiels sur la santé humaine ou animal. Lorsque par exemple la rave (caviar) est retirée du hareng, le reste du poisson n'a souvent plus beaucoup de valeur commerciale et se termine plus souvent qu'autrement en farine de poisson (fishmeal), économiquement moins intéressante pour les industries. Certains co-produits ne peuvent même pas être traités en farine de poissons et les industries doivent même débourser des sommes considérables pour s'en départir. Bref, le but de ce projet est de « décortiquer » tous ces co-produits et de fabriquer des ingrédients actifs qui auront des effets bénéfiques sur la santé humaine et animale. Dans ce projet, Monsieur Plante est responsable du volet « Alimentation animale ». Il fabrique des moulées enrichies en co-produits marins et étudie leur digestibilité relative ainsi que leurs effets sur la condition énergétique et physiologique des poissons. Madame Venessa Brideau, étudiante de deuxième année en biologie à l'U de M, travaille sur ce projet durant la période estivale.

Finalement, le quatrième projet est un projet de Recherche et Développement Coopératif (RDC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Ce projet, en collaboration avec la compagnie Homarus inc. (une entreprise gérée par l'Union des Pêcheurs des Maritimes) et l'IRZC, est intitulé « Développement d'une moulée aquacole pour l'élevage de larves de homard pour fin d'ensemencement en milieu naturel ». Depuis 2002, Homarus inc. et l'IRZC travaillent dans le but premier d'assurer une production de homards juvéniles afin d'effectuer des expériences d'ensemencement sur le terrain. Jusqu'à présent, les techniques aquacoles sont bien en place et l'équipe est capable de produire des centaines de milliers de larves par année. Il reste maintenant à travailler sur la diminution du coût de production des larves. En effet, les larves de homard produites en écloserie sont nourries partiellement d'artémies vivantes. La production de cette nourriture vivante est très coûteuse, demande beaucoup de temps et nécessite du personnel hautement qualifié. Ceci contribue grandement à limiter la production commerciale de larves de homard. L'équipe du professeur Plante a été approchée par Homarus afin de développer une nourriture artificielle (moulée) pour larves de homard. Il n'existe à ce jour aucune moulée parfaitement adaptée à l'élevage larvaire de homard. Les objectifs de cette recherche sont donc de combler cette lacune. En produisant une moulée pour larves de homard, l'exportation complète des techniques d'élevage vers l'industrie sera donc possible et grandement facilitée. Plusieurs personnes travaillent sur ce projet; madame Dounia Daoud, post-doctorante à l'UMCS, monsieur Guillaume Brideau, étudiant de première année en Diplôme aux sciences de la santé (DSS) et madame Agathe Chicherie, stagiaire d'été de l'École d'ingénieur en Agro-alimentaire de l'Université de Caen en France (ESIX-Normandie).

Finalement, afin de livrer tous ces projets à bon port, le professeur Plante se fait assister de madame France Béland, qui agit à titre chargée de projets. Madame Béland s'occupe de la gestion journalière des laboratoires, du personnel, du contrôle de qualité des analyses et des résultats de recherche.

Autres photos (haute résolution)

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