Lise Dubois est nommée doyenne de la FESR

Lise Dubois a été nommée doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche de l'Université de Moncton et vice-rectrice adjointe à la recherche pour un mandat de cinq ans.

Professeure de traduction au Département de traduction et des langues de l'Université de Moncton depuis 1983, Mme Dubois possède le baccalauréat et la maîtrise en traduction de l'Université d'Ottawa et le doctorat en linguistique de l'Université Laval. Elle est active en recherche depuis la fin des années 1980 à titre de chercheuse autonome et de cochercheuse au sein d'équipes interdisciplinaires de recherche.

À compter de 1996, elle a occupé plusieurs postes administratifs à l'Université de Moncton liés tantôt à la recherche, tantôt au secteur académique. Jusqu'en 2001, elle a été codirectrice du Centre de recherche en linguistique appliquée. Pendant ces années, elle a contribué à tisser des liens qui persistent à ce jour tant avec la communauté acadienne qu'avec la communauté francophone canadienne et internationale de recherche en sociolinguistique.

De 2001 à 2006, elle a été vice-doyenne de la Faculté des arts et des sciences sociales. Elle a assumé ce poste au moment de la restructuration importante de l'Université qui a résulté dans la fusion de deux facultés, celle des arts et celle des sciences sociales. Tout en tentant d'instituer une culture d'appartenance à la nouvelle faculté et de nouveaux mécanismes administratifs facultaires, elle s'est familiarisée avec les processus administratifs institutionnels liés au secteur académique : gestion des dossiers étudiants, processus de modification et de création de programmes, etc.

Pendant l'année 2006-2007, elle a coordonné à demi-temps le Comité consultatif de la reconfiguration des programmes de premier cycle à l'Université de Moncton. À ce titre, elle a participé à la conception d'un nouveau régime pédagogique, à son adoption par les instances décisionnelles (mai 2007), ainsi qu'à sa promotion auprès de l'ensemble de la communauté universitaire. De juin 2007 au 30 juin 2009, elle a guidé les unités académiques des trois campus dans leur travail de reconfiguration des quelque 140 programmes à l'Université et à mettre en place les structures et les mécanismes administratifs nécessaires à l'entrée en vigueur du nouveau régime pédagogique (juillet 2010).

« Au cours des prochaines années, certains dossiers qui touchent directement la recherche et les études supérieures exigeront une attention particulière, souligne Mme Dubois. Parmi ceux-ci figurent la restructuration de l'éducation postsecondaire au Nouveau-Brunswick, la formulation en cours d'une stratégie institutionnelle en RDC, le développement de programmes de deuxième et troisième cycles, et l'augmentation de l'effectif étudiant inscrit aux cycles supérieurs. Je crois que l'Université de Moncton peut se tailler une place unique dans le domaine des études supérieures et de la recherche en misant sur les axes de développement déjà identifiés (environnement, santé, études acadiennes et minoritaires, vieillissement, technologies de l'information et de communication et optique et matériaux de pointe) et sur la vitalité et les caractéristiques uniques du milieu ambiant. »

Parmi les objectifs que s'est donnés l'Université de Moncton dans son plan quinquennal 2008-2011, on retrouve l'augmentation progressive de l'effectif étudiant inscrit aux cycles supérieurs jusqu'à un minimum de 15 pour cent de l'ensemble de la population étudiante d'ici 2013. « Pour ce faire, il faudra mettre au point un programme de recrutement assis solidement non seulement sur la capacité en recherche de l'Université mais aussi sur des moyens et des ressources qui n'existent pas à l'heure actuelle, ajoute Mme Dubois. Il faudra apporter à ce volet imagination, créativité et initiative. »

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