Mardi 24 Mars 2009
Mardi 24 Mars 2009
Soutien accru du fédéral pour accroître le nombre de professionnels de la santé francophones
La photo nous fait voir, de gauche à droite, le recteur, Yvon Fontaine; Annie Pellerin, de Cocagne, étudiante à la maîtrise en travail social; Dr Colon Carrie, secrétaire parlementaire à la Ministre de la Santé; Stéphanie Laplante, de Petit-Rocher, étudiante à la maîtrise en nutrition; et le sénateur Percy Mockler.
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Le Consortium national de formation en santé utilisera les fonds attribués pour inciter les étudiants et étudiantes francophones de l'extérieur du Québec à poursuivre des études postsecondaires dans des domaines liés à la santé. Cette mesure devrait accroître le nombre de professionnels de la santé capable de desservir les communautés francophones en situation minoritaire.
De façon plus spécifique, l'Université de Moncton recevra un peu plus de 600 000 $ qui serviront à améliorer son infrastructure technologique, augmenter et renforcer sa capacité de médiatisation des cours et le déploiement de la formation en santé, faire l'achat d'équipements de laboratoire pour le programme de science infirmière aux campus d'Edmundston, de Moncton et de Shippagan, et accroître ses efforts de recrutement.
« Les fonds mis à la disposition des étudiants francophones permettront d'augmenter le nombre de professionnels de la santé francophones dans le Canada de demain, mentionne le Dr Colin Carrie, secrétaire parlementaire. Aussi, nous continuerons à travailler avec les provinces et les autres intervenants pour mieux répondre aux besoins linguistiques des communautés francophones en situation minoritaire au pays. »
Grâce à cette aide fédérale qui s'élève à quatre millions de dollars, le Consortium national pourra accroître ses efforts de promotion et de recrutement, élargir la portée de l'apprentissage à distance, améliorer la formation clinique des étudiants par l'achat de nouveaux appareils médicaux et augmenter le nombre de recrues en enseignement et en apprentissage continu.
« Je me réjouis des investissements continus de Santé Canada pour assurer le maintien en poste, la formation et le perfectionnement des professionnels de la santé dans les communautés de langues officielles en situation minoritaire et faciliter l'exécution des services dans les communautés francophones en situation minoritaire », a pour sa part fait savoir le recteur Yvon Fontaine, également coprésident du Consortium national. Ce soutien financier additionnel constitue une marque de confiance et un témoignage du succès du programme du CNFS. À titre d'exemple, pendant la phase 2 de 2003 à 2008, 35 nouveaux programmes dans le domaine de la santé ont été mis en place dans les établissements membres du Consortium. On compte également 3 200 nouvelles inscriptions étudiantes dans les programmes de santé offerts par les établissements membres, et plus de 1 300 nouveaux diplômés, c'est-à-dire de nouveaux professionnels pouvant offrir des services de santé en français dans les communautés de langue française en milieu minoritaire.
Le Consortium national de formation en santé est un organisme d'encadrement qui représente 11 établissements collégiaux et universitaires de l'extérieur du Québec dispensant une formation en français dans diverses disciplines liées à la santé. Cette alliance a pour objectif d'accroître le nombre de chercheurs et de professionnels de la santé en mesure de répondre aux besoins linguistiques des communautés francophones en situation minoritaire au Canada.
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