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Lundi 07 Février 2000

Lundi 07 Février 2000

Mayrand, Elise, Dutil, Jean-Denis et Guderley, Helga. 2000.

Changes in muscle of postmoult snow crabs Chionoecetes opilio (O. Fabricius) fed different rations. Journal of Experimental Marine Biology and Ecology 243: 95-113.

Nous avons étudié la croissance somatique, de même que la condition et la capacité métabolique des fibres musculaires chez le crabe des neiges Chionoecetes opilio. Des crabes mâles ont été répartis en trois groupes expérimentaux, immédiatement après leur mue terminale. Un groupe a été gardé à jeun, le deuxième a été nourri avec 0,4 g de hareng par animal par jour, et le troisième, avec 2,0 g de hareng par animal par jour. Des animaux ont été prélevés pour faire les analyses biochimiques 5, 25 et 60 jours après la mue. Le jeûne a entraîné la perte de cellules musculaires, comme le montre une baisse significative du contenu en ADN dans les pattes marcheuses. Cependant, après 60 jours de jeûne, la taille des cellules musculaires conservées avait augmenté autant que chez les crabes nourris à satiété, tel qu'indiqué par le rapport protéines: ADN. Nos résultats suggèrent qu’il puisse être plus avantageux, pour des crabes soumis à un jeûne prolongé, de sacrifier une partie des cellules musculaires afin d’en transférer les nutriments et l’énergie vers les cellules conservées, plutôt que de préserver un plus grand nombre de cellules en mauvais état. Les crabes nourris à satiété ont comblé le volume supplémentaire de leur nouvelle carapace par les processus d’hypertrophie et d’hyperplasie des fibres musculaires. La sous-alimentation (rations de 0 et de 0.2 g) a entraîné un phénomène de compensation au niveau du métabolisme musculaire. La réduction du nombre de myofibres dans les pattes était partiellement compensée par une augmentation de la capacité glycolytique et mitochondriale par g de muscle sec, telle que représentée par l’activité de la phosphofructokinase, de la citrate synthétase et de la cytochrome C oxydase. Cet ajustement a permis aux crabes sous-alimentés durant 25 jours de garder une capacité métabolique totale dans les pattes marcheuses comparable à celle des crabes nourris à satiété. Cependant, après 60 jours de jeûne, la perte de cellules musculaires était trop importante pour que le phénomène de compensation suffise à maintenir la capacité métabolique totale à un niveau normal. Après 60 jours d’expérimentation, la capacité métabolique totale était donc directement reliée à la ration alimentaire. Nos résultats suggèrent que l’état nutritionnel des crabes sauvages puisse affecter leur faculté de locomotion par son effet sur la capacité de contraction des muscles.


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