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Mardi 24 Octobre 2000

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Un programme d'études original pour Marie-France Savoie

C'est à l’Université de Sherbrooke que nous avons rejoint Marie-France Savoie qui y étudie en médecine et qui était l’une des étudiantes au diplôme en Sciences de la Santé (D.S.S) au Campus de Shippagan l’an dernier. Son programme de première année est sensiblement différent de ceux suivis à Montréal ou Québec. «C’est un programme qui s’appelle APP (apprentissage par problèmes). Au début de chaque semaine, on se réunit en petits groupes d’une dizaine de personnes et on nous donne un problème ou une situation qu’il faut résoudre par nous-mêmes. On a le reste de la semaine pour aller fouiller à la bibliothèque, sur Internet ou autre pour résoudre le cas et la semaine d’après, on nous en donne un autre », explique Marie-France. De temps en temps, les étudiants et étudiantes se réunissent en classe pour certaines notions, mais le gros du temps est réservé à ce travail de groupe. «C’est sûr que c’est différent, mais faut s’adapter. C’est intéressant d’une façon, parce qu’on apprend à résoudre certains cas ou à apprendre à agir dans certaines situations à partir de notre propre recherche », souligne Marie-France.

L’adaptation à la vie étudiante là-bas semble avoir bien fonctionné pour elle. À Sherbrooke, les étudiants et étudiantes en médecine ne sont pas sur les terrains universitaires proprement dits, mais bien à l’hôpital Fleurimont, qui se trouve à quelques kilomètres du campus.

Dès décembre de cette année, Marie-France devrait suivre trois semaines de stage dans un hôpital du Nouveau-Brunswick. « Je ne sais pas encore où ce sera, mais je crois qu’on pourra faire notre stage à Moncton, Bathurst, Campbellton ou Edmundston ».

Pour Marie-France aussi, son passage à l’UMCS a été très profitable et elle en garde d’excellents souvenirs. « J’ai bien aimé ça à Shippagan. On a le temps de s’adapter au rythme des études universitaires. On n’est pas un grand nombre d’étudiants et d’étudiantes, les professeurs sont très disponibles et compétents, et c’est bon comme ça. Aussi, ce que j’ai constaté, c’est que dans mon groupe en tout cas, il n’y avait pas une grosse compétition entre ceux et celles du D.S.S., on était une bonne gang! », précise Marie-France.

Il est vrai que, pour avoir des places par la suite dans d’autres universités afin de poursuivre leurs études, la compétition peut être féroce entre les personnes inscrites à des programmes comme le D.S.S. car il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

Yvon Duguay, pigiste


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