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Vendredi 13 Novembre 2009

Vendredi 13 Novembre 2009

Le rêve olympique de Dina Ouellette


L'étudiante Dina Ouellette et le vice-recteur de l'UMCE, Paul Albert, devant une affiche du relais de la flamme olympique avec le campus d'Edmundston en arrière-plan. (Photo : Service des communications de l'UMCE)


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Dina Ouellette, de la Première nation malécite du Madawaska, vit actuellement des moments magiques!



L'étudiante de deuxième année au baccalauréat ès arts multidisciplinaire à l'Université de Moncton, campus d'Edmundston, est l'une des 11 gardiens de la flamme olympique des Jeux d'hiver de Vancouver qui se dérouleront du 12 au 28 février prochain.



La jeune femme de 22 ans flotte encore sur un nuage. « Nous sommes deux Autochtones de tout le pays qui avons été choisis pour nous rendre en Grèce à la fin octobre afin de rapporter la lanterne du feu olympique. Et parmi les 11 gardiens de la flamme olympique au pays, je suis la seule francophone. C'est tout un honneur », a-t-elle déclaré, le feu dans les yeux.



Tout s'est bousculé rapidement pour Dina Ouellette qui, du jour au lendemain, a vu sa vie prendre un nouvel élan. « Je n'oublierai jamais ce beau voyage, d'autant plus que c'était la première fois que je sortais de mon pays, a-t-elle relaté. En Grèce, j'ai eu la chance de rencontrer plein de gens fascinants, dont la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean. De plus, le décorum entourant la cérémonie d'allumage en présence des femmes grecques toutes vêtues de blanc était quelque chose de mémorable ».



Garder la flamme olympique bien vivante n'est pas une tâche de tout repos. Dina l'a vite appris. Elle a fait le trajet Grèce-Victoria sans fermer l'œil. « En fait, les deux gardiens ne doivent pas dormir. Il faut toujours avoir un œil sur la lanterne », a-t-elle souligné.



Ce sont des gens de la Première nation malécite du Madawaska qui ont amorcé les démarches au cours de l'été avec le comité organisateur des Jeux olympiques d'hiver. Il fallait ensuite satisfaire à une série de critères, certains plus exigeants que d'autres. Les candidates et candidats devaient notamment être en mesure de courir au moins 10 kilomètres en 50 minutes. De plus, il fallait, entre autres, être Autochtone âgé entre 19 et 25 ans, avoir de bonnes valeurs morales et l'esprit ouvert, être un modèle positif pour les autres jeunes et avoir l'esprit d'équipe et pouvoir. Elle a également été interviewée par une responsable de la course, un entretien qui a duré environ 40 minutes.



Relais de la flamme



En Colombie-Britannique, l'étudiante a pu rencontrer le premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le maire de Vancouver. C'est là qu'elle a fait ses premiers pas de course avec la flamme olympique. De retour aux études, elle retournera sur les routes des Maritimes jusqu'en Ontario, du 20 novembre au 24 décembre. Et elle courra comme elle ne l'a jamais fait auparavant. Chaque jour, en fait. « Je ne vois pas ça comme un grand défi, car la course j'en mange. Le froid et le fait de vivre dans une valise risquent toutefois d'être les facteurs les plus contraignants ».



Dina Ouellette aura la chance de côtoyer des milliers de Canadiens à travers sa mission. « Déjà, un moment m'a grandement émue. Dans une localité de la Colombie-Britannique, à mon retour de Grèce, une dame dans la vingtaine, paralysée et en fauteuil roulant, était là parmi la foule de curieux réunis. On lui a remis un flambeau allumé et je l'ai poussée pendant 300 mètres jusqu'au relais suivant. Nous l'avons levée de son fauteuil afin qu'elle puisse allumer le flambeau de son relayeur. Si vous aviez vu son regard scintillant. Elle m'a indiqué que ce moment était l'un des plus beaux de sa vie ».



Dina Ouellette, qui souhaite devenir policière, a bien hâte au 28 novembre, jour où la flamme fera son entrée dans sa région natale, le grand Edmundston. Elle terminera la belle aventure olympique à London, en Ontario, la veille de Noël. Malheureusement, elle ne pourra pas assister aux Jeux olympiques, en février. Aucun des gardiens d'ailleurs n'a de laissez-passer en main. Mais, elle gardera certes un souvenir intarissable des milliers d'yeux qui s'allumeront pendant son trajet.



***** Autre photo grand plan de Dina Ouellette : http://www.umce.ca/communications/Dina_Ouellette_6_novembre_2009.jpg *****



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Source : Hugues Chiasson, coordonnateur des communications à l'UMCE (506-737-5034 - b)




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