Une équipe d'UMoncton et UNB de retour du Danemark avec l'équipement nécessaire pour rendre les foyers de soins plus sécuritaires

Photo : Pia Beck (ergothérapeute), Julie Weir (présidente du conseil d'administration de l'ASSCNB), Geri Geldart (présidente et directrice générale du York Care Centre), Dre Michelle Cardoso (professeure/chercheuse à UMoncton), Dr Wayne Albert (doyen/chercheur à UNB), Marjorie Belzile (infirmière immatriculée à l'ASSCNB), Justine Henry (directrice générale du CIRA), Rhys Donovan (directeur du marketing).

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Un groupe de déléguées et de délégués vient de rentrer du Danemark, équipé et prêt à relever le défi d'offrir un lieu de travail plus sûr pour le personnel des foyers de soins.

La délégation, qui comprenait des membres de l’Association de sécurité des soins continus du Nouveau-Brunswick (ASSCNB), de la Faculté de kinésiologie de l'Université du Nouveau-Brunswick, de l'École de kinésiologie et de loisir de l'Université de Moncton, du Centre de Recherche et d’Innovation sur le Vieillissement , York Care Centre et l'Association des foyers de soins du Nouveau-Brunswick est rentrée cette semaine après une mission exploratoire au Danemark où des investissements importants ont été réalisés dans la technologie et l'équipement pour réduire considérablement et/ou éliminer les lésions musculo-squelettiques sur le lieu de travail dans le secteur des soins de santé. « Nous ne pouvons tout simplement pas continuer à faire la même chose. », a déclaré Denise Paradis, PDG de l'ASSCNB. « Il est clair, d'après les statistiques, que nous échouons lamentablement à assurer la sécurité de notre personnel.» 

En raison de blessures, 17 763 journées de travail équivalent temps plein manquées en 2021 dans les foyers de soins du Nouveau-Brunswick, selon les réclamations de Travail sécuritaire NB.

Au cours des deux dernières années, l'ASSCNB a changé considérablement la façon dont elle se penche sur les blessures musculo-squelettiques. L'accent est passé de l'atténuation par la formation seulement à l'élimination des risques associés aux soins de nos citoyens et citoyennes les plus vulnérables grâce à l'ajout de nouvelles technologies et de nouveaux équipements. C'est ce qui a conduit l'organisation au Danemark ainsi qu’aux équipes de l'UNB et de l'UMoncton.

« Le moment ne pouvait pas être mieux choisi », a déclaré Wayne Albert, doyen de la faculté de kinésiologie de l'UNB. « Dre Cardoso et moi-même sommes en train d'établir un programme de recherche ergonomique axé sur les soins de santé. » Michelle Cardoso, professeure à UMoncton, a déclaré : « Nous devons maintenant obtenir un financement d'au moins cinq ans pour donner un bon départ à cette initiative. Le programme de recherche encouragera la collaboration entre les deux universités, le secteur privé, les prestataires de soins de santé et les spécialistes de l'industrie dans la province du Nouveau-Brunswick.»

Le financement vise à établir deux laboratoires de tests ergonomiques de pointe, un à Fredericton et un à Moncton, ainsi que l'équipement nécessaire à la recherche en première ligne. Une fois les laboratoires financés, le premier projet de recherche proposé consistera à tester et à valider un outil danois de manipulation du patient actuellement utilisé, conçu pour aider à réduire les efforts du personnel en soins de santé directement au chevet de leurs résidents et résidentes.

L'impact potentiel de ce premier projet devrait permettre un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour le personnel, une meilleure qualité des soins pour les résidents et résidentes et contribuer à atténuer la pénurie actuelle de personnel.