Mercredi 11 Avril 2018
La chercheuse Isabelle Kirouac-Massicotte reçoit une bourse postdoctorale et lance un ouvrage collectif
Cette bourse, d’un montant de 40 500 $ par année pour deux ans, lui a été attribuée pour financer la suite de son projet de recherche amorcé à l’Université de Moncton sur le trash littéraire comme esthétique de la minorisation en littérature acadienne.
Ce financement lui permettra également d’approfondir son étude du trash dans les autres corpus francophones du Canada (franco-ontarien, québécois, franco-ouestien et autochtone) dans une visée comparatiste.
Mme Kirouac-Massicotte a également publié un ouvrage collectif en collaboration avec Mathieu Simard, doctorant en lettres françaises à l’Université d’Ottawa, et Ariane Brun del Re, doctorante au Département de français de l’Université d’Ottawa, intitulé L’espace-temps dans les littératures périphériques du Canada.
Résumé
Dans les littératures francophones du Canada, l’espace — que ce soit la ville, la campagne, la banlieue, la forêt, le Nord — a été depuis longtemps étudié et le temps a lui aussi récemment été traité. En revanche, alors que les travaux de Mikhaïl Bakhtine montrent combien l’espace et le temps sont interdépendants, les rapports que les dimensions spatiale et temporelle entretiennent entre elles restent négligés. Les études réunies dans ce collectif visent à combler cette lacune en analysant la représentation de l’espace-temps dans les littératures périphériques du Canada, c’est-à-dire au sein d’œuvres franco-canadiennes qui sont spatialement minoritaires, mais qui répondent aussi, y compris au Québec, à des pratiques d’écriture plus marginales, comme c’est le cas de la science-fiction ainsi que des littératures lesbienne et autochtone.
Retourner aux nouvelles