14e Conférence de la FESR
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Isabelle McKee-Allain, doyenne de la Faculté des arts et des sciences sociales; Lise Dubois, doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche; Ronald Labelle, conférencier; et Janine Gallant, directrice du Département d’études françaises.
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Ronald Labelle, titulaire de la Chaire de recherche McCain en ethnologie acadienne et
professeur au Département d’études françaises, a prononcé la 14e Conférence de la
FESR, intitulée « Le conte de Cendrillon : de la Chine à l’Acadie sur les ailes de la
tradition », et qui a été diffusée grâce à la vidéoconférence aux campus de
Shippagan et d’Edmundston. Le professeur Labelle a récemment étudié le conte de
Cendrillon en Acadie en vue de la préparation d’une exposition muséale. Ses recherches
l’ont amené à mettre en lumière des faits surprenants. Lors de cette conférence, on
a appris qu’à partir de ses lointaines origines asiatiques, Cendrillon a voyagé à
travers le monde en prenant de nombreuses formes. Ce conte a toujours fasciné les
chercheurs; c’est le premier conte traditionnel à avoir fait l’objet d’études
comparatives au 19e siècle. Dans le monde francophone, l’héroïne du conte prend des
noms très variés, s’appelant rarement Cendrillon. Au Canada français, bien que le
conte soit attesté dans le folklore québécois et franco-ontarien, c’est en Acadie
qu’il est le plus répandu. On a donc vu comment les contes acadiens de Souillon,
Cendrouillon, Cendrouillonne et Cendrillouse présentent des récits oraux qui
s’éloignent de la version que Charles Perrault avait figée par l’écrit voilà 300
ans.
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