Mercredi 11 Octobre 2017
Tenue du colloque Herta Müller and the Currents of European History
La photo nous fait voir, de gauche à droite : Charlotte Schwarzer (attachée culturelle de l’Ambassade de l’Allemagne), Michel Mallet (Université de Moncton), Philip Boehm (traducteur et dramaturge), Brigid Haines (Swansea University), Herta Müller (lauréate du prix Nobel de littérature 2009), Aine McMurtry (King’s College London), Jenny Watson (University of Sheffield), Daciana Branea, Dorian Branea (directeur de l’Institut culturel roumain de Londres), et Gabriela Mocan (responsable du secteur littérature, Institut culturel roumain de Londres)
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Mis sur pied en collaboration avec Brigid Haines (Swansea University) et Jenny Watson (University of Sheffield), ce colloque international portait sur Herta Müller, lauréate du prix Nobel de littérature en 2009, dont la vie et l’œuvre illustrent plusieurs thèmes et courants sous-jacents qui ont marqué l’histoire de l’Europe moderne.
Élevée dans une famille roumano-allemande marquée par la Seconde Guerre mondiale et les déportations de l’ère stalinienne, Müller a elle-même connu, à l’âge adulte, le traumatisme de l’oppression du communisme roumain, la forçant ainsi à choisir l’exil et gagner Berlin Ouest dans les années 1980. Indéniablement, son parcours fait écho aux événements majeurs du vingtième siècle. Culpabilité, traumatisme, aliénation, résistance et fuite sont autant de thèmes fixés au premier plan de son œuvre : une œuvre qui se situe à la croisée des chemins de l’histoire et qui s’inscrit dans la tradition littéraire dont les ouvrages dépeignent l’expérience du totalitarisme.
Une conférence publique avec Müller, tenue à la British Library devant une salle comble de plus de 250 personnes, a été le point d’orgue de ce colloque trilingue (allemand, anglais et français) et pluridisciplinaire qui a regroupé des participantes et participants en provenance de l’Europe, de l’Amérique du Nord et de l’Asie.
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