Mardi 03 Décembre 2013
Ilna Daniel soutient avec succès sa thèse de doctorat en éducation
On voit dans la photo, de gauche à droite, Réal Allard, professeur émérite et associé de la Faculté des sciences de l’éducation et codirecteur de thèse; Ilna Daniel qui a soutenu sa thèse; Jean-François Richard, doyen de la Faculté des sciences de l’éducation; Michel St-Germain, professeur émérite de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et examinateur externe; Viktor Freiman, professeur au Département d’enseignement au primaire et de psychopédagogie et examinateur interne; Jeanne d’Arc Gaudet, professeure au Département d’enseignement au secondaire et des ressources humaines et directrice de thèse; et Marianne Cormier, professeure au Département d’enseignement au primaire et de psychopédagogie et responsable du doctorat en éducation.
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La problématique de sa recherche a révélé que le français a été imposé de 1804 à 1979 comme seule et unique langue officielle dans bien des secteurs clés en Haïti, y compris celui de l’éducation.
Aujourd’hui encore, une proportion importante de la population haïtienne, dont son élite, considère cette langue comme plus prestigieuse que le créole. Bien que plusieurs décrets constitutionnels exigent que le créole soit la langue et l’objet d’enseignement au même titre que le français, l’École haïtienne continue à dispenser son enseignement en grande partie en français, et demeure le seul espace institutionnel où la langue française est prédominante.
Cette thèse avait donc pour objet de comprendre les représentations que des enseignantes et des enseignants du premier cycle de l’école fondamentale du département du Nord-Est d’Haïti ont du mandat de l’École haïtienne et de leur rôle, de leurs rapports aux langues d’enseignement, le créole et le français, et de leurs conditions de travail.
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