Création, modification et abolition de programmes
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Les cours

Guide pour la préparation d'un cours [1]

(Adoptées par le SAC-070504)

Les descriptions de cours paraissant au Répertoire doivent respecter les objectifs suivants :

  • être clairs et succincts
  • permettre aux étudiantes et aux étudiants d’y trouver les renseignements nécessaires afin de bien comprendre la portée et les exigences d’un cours
  • offrir la possibilité de faire un choix averti sur les cours auxquels s’inscrire.

Conformément à ces objectifs et dans le but d’assurer l’homogénéité de la forme, les lignes directrices suivantes sont proposées pour la préparation des descriptions de cours :

Directives à respecter pour toutes les descriptions:

  1. Utiliser un style direct sans verbe conjugué (dans la mesure du possible). La description ne doit pas dépasser 50 mots.
  2. Énumérer les principaux thèmes (à ne pas confondre avec les principaux objectifs) abordés dans le cours.

Éléments additionnels à inclure dans la description s’ils s’avèrent pertinents :

  1. Préciser le niveau ou la portée de la matière, notamment s’il s’agit d’une introduction, d’une initiation, d’un survol, de notions ou principes de base, d’applications, d’études, d’analyse, etc.
  2. Préciser la méthode de prestation s’il ne s’agit pas d’un cours magistral ou d’un laboratoire, notamment un stage, un séminaire, un projet de recherche, ou autre.

Une description qui ne respecte pas les lignes directrices pourrait être jugée non recevable par le Comité des programmes et sera retournée à l’unité demanderesse.

Exemples de formats qui répondent à ces directives:

ECON2040 – Questions écon. contemporaines : Étude des événements qui constituent l’actualité économique tant au niveau régional qu’aux niveaux national et international. Analyse de l’origine de ces questions, de leur impact et de leurs ramifications. Étude des institutions et des structures qui influencent ces événements et des politiques publiques qui s’intéressent à ces questions.

BICH4033 – Séminaire de fin d'études : Présentation d’un sujet de biochimie ou de biologie moléculaire au cours d’un exposé oral d’environ une heure et dans un travail écrit. Sujet choisi en consultation avec la ou le responsable des programmes de biochimie.

Politique sur l'attribution de sigles de cours [2]

Afin de vous renseigner sur l'utilisation de la banque de cours de l'Université de Moncton, le Registrariat du Centre universitaire de Moncton a préparé ces lignes directrices pour contribuer à l’uniformisation des pratiques utilisées dans l’ensemble de l’Université.

Quand doit-on abolir un sigle existant?

  1. Lorsque le cours est aboli.
  2. Lorsque le titre du cours et son contenu sont modifiés.
  3. Lorsque l'on modifie le nombre de crédits attribués à un cours.
  4. Normalement, lorsqu'un cours change de niveau dans un programme donné.

Quand doit-on émettre un nouveau sigle?

  1. Lorsqu'un nouveau cours est créé.
  2. Lorsque le contenu et le titre d'un cours existant sont modifiés.
  3. Lorsque l'on modifie le nombre de crédits attribués à un cours.
  4. Normalement, lorsqu'un cours change de niveau dans un programme donné.

Cas particuliers où on ne change pas le sigle d'un cours :

  1. Modification à la description d'un cours et non au contenu.
  2. Changement mineur au titre du cours (ex : ajout et/ou élimination d'un mot).

Règlements généraux :

  1. Un sigle aboli ne peut normalement être réutilisé par la suite.
  2. Les 4 lettres utilisées au début d'un sigle de cours précisent la discipline du cours.
    (EX: FRAN pour Français)
  3. Lors de la création d'un nouveau cours, la faculté devrait définir les deux premiers chiffres du sigle et en l’absence d’un système pour définir les deux derniers chiffres, le registrariat peut s’en occuper:
    • Le premier chiffre d'un sigle indique le niveau d'un cours.
    • Le 2e chiffre pourrait préciser le champ d’étude dans une discipline donnée (ex : SINF2613, 6 pour personne un peu plus âgée). Pour ce qui est du 2e chiffre, chaque faculté ou école pourra développer son propre système pour la création de nouveaux cours éventuels.
    • Il arrive que le dernier chiffre soit utilisé par certaines unités pour définir le nombre de crédits du cours. Cette pratique n'est pas obligatoire puisque: 1) le nombre de crédits rattachés à un cours est toujours publié dans l'horaire et dans la banque de cours; 2) la majorité des cours sont de 3 crédits; 3) la disponibilité de nouveaux sigles est plus rare dans une banque de cours déjà suffisamment lourde. Si on définit le 1er, le 2e et le 4e chiffre d'un sigle, il ne reste qu'un maximum de 10 possibilités pour tous les cours d'une discipline, d'un niveau ou d'un champ donné. Dans certains cas, compte tenu des cours actuels dans la banque de cours, il serait difficile de créer de nouveaux cours tout en observant des règles strictes.
  4. Lorsqu'un cours est créé et qu'il est le substitut direct d'un ou de plusieurs autres cours abolis en même temps, il faut le préciser dans la demande de création de cours soumise au Comité des programmes. Le tout est alors inscrit dans la banque de cours et il est alors plus facile de rajuster les programmes où se retrouvent le ou les cours abolis. De plus, cela rend plus facile la gestion informatisée des programmes.
  5. Dans le cas d'un cours à double sigle, l'abolition de l'un entraîne automatiquement l'abolition de l'autre.
  6. Le titre d'un cours ne doit pas dépasser 30 caractères (espaces et ponctuation comprises).
Politique sur la désactivation, l'abolition et la création de cours [3]

(Adoptée au SAC-050311) (Modifiée au SAC-230511)

I. Définitions

  1. Cours actif : un cours obligatoire, à option ou au choix qui est offert régulièrement par l’unité dont il relève. Il peut être un cours cyclé.
  2. Cours inactif : un cours qui n'a pas été offert depuis quatre ans, mais qui n'a pas été aboli. Ceci exclut les cours de nature individuelle, dont les lectures dirigées, projets spéciaux, projet de recherche, projet de fin de baccalauréat, stages en milieu de travail ou stages de recherche.
  3. Cours aboli : un cours dont l'unité a formellement demandé l'abolition et qui ne figure plus comme cours obligatoire, à option ou au choix dans aucun programme.

II. Principes directeurs

  1. La politique sur la banque de cours doit s’appliquer de façon uniforme à tous les cycles (premier cycle et cycles supérieurs).
  2. Un programme doit offrir un nombre raisonnable de cours à option afin de demeurer concurrentiel avec les programmes offerts par les autres universités.
  3. La banque de cours doit être réaliste et ne pas créer de fausses attentes auprès de la population étudiante.
  4. Pour respecter le principe de bonne gouvernance, un nombre minimum d’étudiantes et d'étudiants doit être inscrit à un cours avant de l’offrir, et ce, à la discrétion des doyennes et doyens et en consultation avec les instances appropriées.

III. Procédure pour la désactivation, l'abolition ou la création d'un cours

A. Désactivation de cours

  1. Les cours n’ayant pas été offerts depuis quatre ans dans aucun campus se voient attribuer le statut de cours inactifs par le Registrariat.
  2. Chaque année, en amont de la préparation de l'horaire de cours, le Registrariat fait circuler la liste des cours inactifs aux unités.
  3. L'unité qui souhaite mettre à l'horaire un cours inactif en informe le Registrariat afin qu'il soit réactivé.

B. Abolition de cours

  1. Une unité qui souhaite abolir un cours soumet une demande dûment adoptée par l’UARD ou le Département/École concernés au Comité des programmes en précisant la date d'abolition. Un cours aboli ne peut pas être offert de nouveau.
  2. L’abolition de cours existants relève du Comité des programmes.

C. Création de cours

  1. Toute proposition visant la création d’un nouveau cours est d’abord étudiée par l’UARD ou le Département/École, selon le cas, avant d’être acheminée pour approbation au Conseil de la Faculté concernée, y compris le Conseil de la Faculté des études supérieures et de la recherche pour les cours de cycles supérieurs. La recommandation positive du Conseil de la Faculté est ensuite envoyée au Comité des programmes.
  2. Le Comité des programmes a l’autorité finale en ce qui concerne l’introduction de nouveaux cours. Il fait rapport de son activité en ce domaine à chaque réunion régulière du Sénat académique.
  3. Les nouveaux cours entrent en vigueur le 1er février ou le 1er juillet suivant leur adoption par le Comité des programmes.

IV. Affichage de la banque de cours

  1. La banque de cours est mise à jour au même moment que la publication du Répertoire.
  2. La banque de cours liste tous les cours actifs.
  3. Les cours inactifs paraissent à la banque de cours avec une mise en évidence.
  4. Les cours abolis ne paraissent plus à la banque de cours, à l'exception de ceux ayant une date d'abolition ultérieure approuvée.
Politique sur les cours à contenu variable [4]

(Adoptée au SAC-000503)

Définition

Un cours à contenu variable est un cours dont la description du contenu doit être déterminée au moment où l’on se prépare à offrir le cours. Le contenu peut varier en fonction de :

  • thèmes variés.
  • l’évolution de la connaissance.

Le cours à contenu variable est toujours identifié avec le même sigle et titre. C’est la possibilité de lui donner un sous-titre (grâce au système SOCRATE) qui permet de distinguer le contenu du cours d’une session à l’autre.

Principes directeurs

  1. Continuer à assurer la rigueur universitaire dans la prestation des cours à contenu variable et éviter la redondance de contenus entre les cours.
  2. Favoriser la transparence du processus menant à l’élaboration du cours à contenu variable.
  3. Conserver le principe d’une formation diversifiée.
  4. S’assurer de l’archivage du contenu de cours à contenu variable.

Politique adoptée

  1. Que l’assemblée départementale approuve le sous-titre et la description du cours à contenu variable au moment de l’attribution des charges d’enseignement.
  2. La description du cours, une fois approuvée par l’assemblée départementale, doit être déposée au bureau de la direction du département qui a la responsabilité du cours, avec copie au décanat concerné.
  3. Un cours à contenu variable (avec le même sigle) ne peut être suivi qu’à deux reprises. S’il y a demande de dérogation à cette limite, l’étudiante ou l’étudiant doit obtenir une recommandation du ou de la responsable du programme, et l’approbation de la doyenne ou du doyen de la faculté, ou du DSP du campus.
Politique sur les préalables de cours [5]

Général

Le préalable est normalement un cours ou un ensemble de cours qui prépare à faire un autre cours; les apprentissages de ce premier étant essentiels à la réussite de ce dernier.   

Le préalable n’est pas un mécanisme de gestion ou d’administration pour limiter ou endiguer l’accès à un cours. 

Un cours ne peut pas être à la fois préalable et concomitant ou préalable et mutuellement exclusif à un autre cours.

Les préalables acceptables sont soit les préalables normaux, soit, lorsqu’il est impossible ou inopportun pour des raisons liées aux apprentissages d’utiliser un préalable normal, les préalables lourds, comme décrits ci-dessous.

Les cours à multiples sigles doivent avoir les mêmes préalables.

Préalables normaux

  Les préalables normaux se déclinent comme suit :

A à B, où le cours A est préalable au cours B

  • Par exemple : ADMN2250 est préalable à ADMN3241.

A + B à  C, où les cours A et B sont des préalables cumulatifs au cours C.

  • Par exemple : LING1810 et LING1811 sont préalables à LING3940

A ou B à C, où les cours A et B sont des préalables alternatifs au cours C.

  • Par exemple : EDUC3213 ou EDUC3214 est préalable à EDUC3503

A et une note finale de X à  B, où le cours A avec une note finale X est préalable au cours B.

  • Par exemple : CHIM2423 ou (CHIM2633 avec une note d’au moins C) est préalable à CHIM3313
  • Par exemple : Avoir obtenu la note B en FRAN1600 ou en FRAN2501 est préalable à FRAN2502
  • Par exemple : ARDR3573 avec au moins la note B est préalable à ARDR3546

Tout ensemble ou permutation des formules 1 à 4.   On peut donc avoir un préalable qui s’écrirait :

(A+B+C) ou [(E+F) et (G+H)] à I, où les ensembles (A, B, C) et (E, F, G, H) sont des préalables alternatifs du cours I.

(A+B+C) et [(E+F) ou (G+H)] à I, où l’ensemble (A, B, C) se cumule à l’un des ensembles (E, F) ou (G, H) comme préalable cumulatif du cours I.

  • Par exemple : [(BIOL1143 et BIOL12430) ou (BIOL1123 et BIOL1223)] et CHIM2613 sont préalables à NUAL3203
  • Par exemple : BIOL1313 et BIOL1323 et (GEOG2463 ou GCIV3410) et PHYS2263 et EDUC3814 sont préalables à EDDP4522

 

Préalables lourds

Lorsqu’il n’est pas possible ou lorsqu’il est tout à fait inopportun pour des raisons liées aux apprentissages d’utiliser un préalable normal, le Comité des programmes peut accepter un préalable fondé, soit sur le nombre de crédits de cours d’un ou de plusieurs sigles, soit sur le nombre de crédits de cours au dossier.  Il revient à la faculté qui propose la création ou la modification du cours de justifier l’usage d’un tel préalable.  Ces préalables se déclinent comme suit :

X crédits de sigles YYYY à A, ou x est un nombre de crédits de sigle YYYY au dossier de l’étudiante ou de l’étudiant.  Il peut y avoir plus d’un sigle de cours.

  • Par exemple : 6 crédits de cours PHIL sont préalables à PHIL3532.
  • Par exemple : 12 crédits de cours des sigles SCPO, ECON, SOCI, HIST, GEOG et PHIL sont préalables à CRIM2556
  • Par exemple : 6 crédits de cours CHIM et 6 crédits de cours BIOL sont préalables à BICH4300

X crédits au dossier à A, ou un nombre donné de crédits universitaires au dossier de l’étudiante ou de l’étudiant est préalable au cours A.

  • Par exemple : 60 crédits universitaires sont préalables à GEOG4704.

X crédits au dossier de niveau Y à A, où un nombre donné de crédits de cours d’un certain niveau est préalable au cours A.

  • Par exemple, 6 crédits ANGL de niveau 2000 est préalable à ANGL3745.

La combinaison de préalables normaux et de préalables lourds.

  • Par exemple : 60 crédits universitaires dont GEOG2513 ou GEOG2603 sont préalables à GOG4603. 

 

Formules à éviter

A ou l’équivalent à B, où A ou son équivalent est préalable à B. 

Puisque le règlement universitaire permet aux facultés de reconnaitre une équivalence de cours, tout préalable inclut, par définition, son équivalent.  On évitera donc d’ajouter l’expression « ou l’équivalent » au préalable. 

A ou permission à B, où le cours A et la permission du responsable du programme ou de la doyenne ou du doyen sont des préalables alternatifs à B. 

Le règlement permettant la dispense d’un préalable par la doyenne ou le doyen de la faculté responsable du cours après consultation de la directrice ou du directeur du département ou de l’École, on évitera la formule « ou permission spéciale » ou « ou permission du responsable du programme ». 

X crédits au programme à A, où X est le nombre de crédits que l’étudiante ou l’étudiant a cumulé en vue de l’obtention du diplôme. 

Il est impossible de programmer un préalable de cours en fonction d’un programme d’études.   L’admission à un programme ne peut donc pas être un préalable et le préalable ne peut pas être différent selon le programme.  Dans un tel cas, on utilisera plutôt le nombre de crédits d’une discipline ou le nombre de crédits universitaires au dossier.

X crédits d’un champ d’études à A, où le un nombre de crédits donné d’un champ d’études est préalable au cours A.  Le champ d’études pourrait être l’administration des affaires, les sciences, les sciences sociales, les sciences humaines, etc. 

Il n’y a pas de définition de ses champs au système et il est impossible de lier un préalable à un champ d’études.  Dans de tels cas, on énuméra les sigles de cours comme au deuxième exemple de la formule X crédits de sigles YYYY à A. 

Unité académique ou programme à A, ou l’admission à un programme ou l’adhésion à  unité académique est préalable au cours A.  L’unité académique serait un département, un secteur, une école, une faculté ou un campus.  

Il est impossible de programmer un préalable en fonction d’une unité académique ou d’un programme.  Toutefois, il est possible de réserver un cours aux étudiantes ou aux étudiants d’un programme, d’un cycle, d’un département, d’un secteur, d’une école, d’une faculté ou d’un campus.  Dans un tel cas, plutôt que d’ajouter une unité académique ou un programme au préalable, on identifiera les destinataires du cours au formulaire CPR-4 ou CPR-5.

Année universitaire à A, où l’année au programme ou à l’Université est préalable au cours A. 

Il n’existe pas de définition d’une année au programme ou d’année à l’Université et nous ne pouvons pas programmer un préalable en fonction d’une année.  Dans de tels cas, on utilisera plutôt le nombre de crédits d’une discipline ou le nombre de crédits au dossier.

Exigence non académique à A, où une exigence qui ne fait pas partie du cursus d’études à l’Université est préalable au cours A.  Il peut s’agir de l’obtention d’un certificat en réanimation cardiorespiratoire, à la vérification d’un casier judiciaire, l’obtention d’un diplôme d’un autre établissement, etc. 

Il serait préférable d’ajouter cette exigence aux conditions particulières d’admission ou aux autres exigences du programme. 

 

Disposition transitoire

Les préalables non conformes approuvés par les instances lorsque cette politique entre en vigueur sont maintenus, mais devront s’y conformer lors de leur prochaine modification. 


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