
Depuis le 17 octobre, il est possible pour une personne vivant au Canada de consommer du cannabis.
Nous encourageons les membres de la communauté universitaire à faire un choix éclairé concernant la consommation du cannabis. Vous trouverez dans cette page Web des réponses aux questions que vous pourriez vous poser au sujet des règles et des interdictions quant à la consommation du cannabis sur les campus de l’Université, de l’information sur la consommation responsable ainsi que des ressources à votre disposition pour vous offrir du soutien.
Nous encourageons les membres de la communauté universitaire à faire un choix éclairé concernant la consommation du cannabis. Vous trouverez dans cette page Web des réponses aux questions que vous pourriez vous poser au sujet des règles et des interdictions quant à la consommation du cannabis sur les campus de l’Université, de l’information sur la consommation responsable ainsi que des ressources à votre disposition pour vous offrir du soutien.
L’Université de Moncton s’est dotée d’une politique dont le but est d’encadrer la consommation du cannabis. La Politique s’applique à tous les membres de la communauté universitaire sur les trois campus. La Politique relative au cannabis de l’Université de Moncton s’inspire de la Loi sur le cannabis (« Loi »), en vigueur depuis le 17 octobre 2018, des Lois et réglementation sur le cannabis ainsi que de la Loi pour un environnement sans fumée.
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Peut-on être en possession de cannabis sur les campus de l’Université de Moncton ?
Oui, les personnes âgées d’au moins 19 ans peuvent être en possession de cannabis sur les trois campus de l’Université de Moncton dans le respect de la Loi en ce qui a trait aux règles d’emballage et d’étiquetage du cannabis.
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Peut-on consommer du cannabis sur les campus de l’Université de Moncton ?
Fumer du cannabis sur les campus de l’Université de Moncton, sous quelque forme que ce soit, est interdit. Il est aussi interdit de consommer du cannabis à bord d’un véhicule, qu’il soit en mouvement ou non, s’il se trouve sur une route, une rue ou une aire de stationnement.- Il est seulement permis de consommer du cannabis, à l’exception de le fumer, dans les logements gérés par les services de logement de tous les campus de l’Université.
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Qu’est-il permis de consommer dans les résidences ?
Il est permis de consommer du cannabis sous toutes ses formes, à l’exception de le fumer, dans les logements gérés par les services de logement de tous les campus.
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Peut-on aller dans la résidence d’une amie ou un ami et consommer sur place ?
Oui, avec la permission de la ou du locataire, la consommation du cannabis est permise, à l’exception de le fumer, pour les personnes âgées d’au moins 19 ans dans d’un logement géré par les services de logement de tous les campus de l’Université de Moncton, ce qui inclut les résidences.
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Est-ce que les services responsables de l’application des règles sur les campus peuvent donner du fil à retordre à une personne en possession de cannabis pendant un cours ?
Non, les personnes âgées d’au moins 19 ans peuvent être en possession de cannabis sur les trois campus de l’Université de Moncton dans le respect de la Loi en ce qui a trait aux règles d’emballage et d’étiquetage du cannabis.
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Est-il permis de consommer du cannabis lors des spectacles qui ont lieu à l’Université ?
Non, il est interdit de consommer le cannabis, sous toutes ses formes, sur les lieux publics de l’Université, ce qui inclut les spectacles.
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Quand est-il recommandé d’arrêter de consommer du cannabis avant un cours ?
Chaque personne réagit différemment à la consommation du cannabis, donc il faut connaître son niveau de tolérance et faire preuve de bon jugement. Toutefois, nous avons une politique de tolérance zéro pour les personnes dont le comportement est susceptible d’avoir un impact sur la réputation de l’Université, sur les activités et les biens de l’Université ainsi que sur d’autres personnes, notamment en brimant le droit d’autrui ou en mettant en danger la sécurité des personnes ou de sa propre personne. Les manquements et les transgressions seront gérés par les services appropriés selon le cas.
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Quelles sont les règles en place pour les personnes qui ont une carte pour usage médical?
Si un médecin prescrit du cannabis à des fins médicales à une personne, l’Université fera des accommodements raisonnables à cette personne pour lui permettre de consommer du cannabis à des fins médicales sur nos trois campus en conformité avec la Loi, les règlements et les politiques de l’Université.

Consommation de cannabis chez les jeunes adultes
Saviez-vous que le cannabis peut causer d’importants risques pour la santé mentale si consommé pendant la période de maturation du cerveau, qui se développe jusqu’à environ 25 ans ? Les dernières régions du cerveau à se développer sont les lobes frontaux, soit les régions responsables des fonctions exécutives qui régissent la capacité à planifier, à s’organiser, à prévoir les conséquences de nos gestes et donc à avoir un bon jugement.
Parmi les risques les plus importants de la consommation du cannabis sur le cerveau avant l’âge de 26 ans figurent les déficits au niveau de l’attention, de la mémoire, de la vitesse de traitement et de l’intelligence, ce qui amène le cerveau à devoir travailler plus fort pour des tâches banales.
Ces risques peuvent mener à d’autres problèmes de santé mentale, surtout à la suite d’une consommation régulière et précoce : anxiété, dépression et trouble bipolaire. Le risque de développer une dépendance au cannabis est de 9 % à 16 %, surtout si l’usage débute à un jeune âge. L’ampleur de ces risques contribue alors à des troubles cognitifs qui peuvent nuire au succès académique et professionnel chez la personne qui consomme.
Consommation de cannabis et psychose
Saviez-vous que la consommation de cannabis, particulièrement pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte, est associée à un risque accru de psychose, c’est-à-dire une perte de contact temporaire avec la réalité ? Le risque de psychose est de 3 % dans la population générale, mais peut monter à 50 % lorsque la consommation de cannabis débute à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. La consommation du cannabis à un jeune âge est également associée à une plus grande probabilité de présenter des symptômes psychotiques 10 ans plus tard.
La consommation de cannabis peut précipiter de deux à trois ans le déclenchement de la schizophrénie chez les jeunes ayant une prédisposition génétique ou des antécédents familiaux. Quoique certaines psychoses soient dites « toxiques », car directement induites par la drogue, 50 % des personnes ayant reçu ce diagnostic à l’adolescence ou au début de l’âge adulte ont fini par développer un trouble du spectre de la schizophrénie neuf ans plus tard. La consommation précoce et régulière du cannabis réduit également la probabilité de rémission symptomatique et fonctionnelle de la maladie psychotique, augmente le risque de rechute et amplifie les symptômes négatifs de la psychose (isolement, manque de motivation et perte d’intérêt).
Il est toutefois rassurant de savoir que l’arrêt de la consommation du cannabis après un premier épisode psychotique améliore significativement le pronostic, tant au niveau des symptômes que du fonctionnement.
Saviez-vous que le cannabis peut causer d’importants risques pour la santé mentale si consommé pendant la période de maturation du cerveau, qui se développe jusqu’à environ 25 ans ? Les dernières régions du cerveau à se développer sont les lobes frontaux, soit les régions responsables des fonctions exécutives qui régissent la capacité à planifier, à s’organiser, à prévoir les conséquences de nos gestes et donc à avoir un bon jugement.
Parmi les risques les plus importants de la consommation du cannabis sur le cerveau avant l’âge de 26 ans figurent les déficits au niveau de l’attention, de la mémoire, de la vitesse de traitement et de l’intelligence, ce qui amène le cerveau à devoir travailler plus fort pour des tâches banales.
Ces risques peuvent mener à d’autres problèmes de santé mentale, surtout à la suite d’une consommation régulière et précoce : anxiété, dépression et trouble bipolaire. Le risque de développer une dépendance au cannabis est de 9 % à 16 %, surtout si l’usage débute à un jeune âge. L’ampleur de ces risques contribue alors à des troubles cognitifs qui peuvent nuire au succès académique et professionnel chez la personne qui consomme.
Consommation de cannabis et psychose
Saviez-vous que la consommation de cannabis, particulièrement pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte, est associée à un risque accru de psychose, c’est-à-dire une perte de contact temporaire avec la réalité ? Le risque de psychose est de 3 % dans la population générale, mais peut monter à 50 % lorsque la consommation de cannabis débute à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. La consommation du cannabis à un jeune âge est également associée à une plus grande probabilité de présenter des symptômes psychotiques 10 ans plus tard.
La consommation de cannabis peut précipiter de deux à trois ans le déclenchement de la schizophrénie chez les jeunes ayant une prédisposition génétique ou des antécédents familiaux. Quoique certaines psychoses soient dites « toxiques », car directement induites par la drogue, 50 % des personnes ayant reçu ce diagnostic à l’adolescence ou au début de l’âge adulte ont fini par développer un trouble du spectre de la schizophrénie neuf ans plus tard. La consommation précoce et régulière du cannabis réduit également la probabilité de rémission symptomatique et fonctionnelle de la maladie psychotique, augmente le risque de rechute et amplifie les symptômes négatifs de la psychose (isolement, manque de motivation et perte d’intérêt).
Il est toutefois rassurant de savoir que l’arrêt de la consommation du cannabis après un premier épisode psychotique améliore significativement le pronostic, tant au niveau des symptômes que du fonctionnement.

Ressources disponibles pour les étudiantes et étudiants
Quiconque le désire peut communiquer avec le programme de soutien aux étudiantes et étudiants (PSE), qui offre un soutien confidentiel et immédiat, disponible 24/7, par téléphone, clavardage ou vidéoconférence. Voici le numéro : 1-855-649-8641.
De plus, chacun des campus dispose d’un service de santé.
Campus d’Edmundston
Françoise Cyr, infirmière
Service de santé
506-737-5295
Local A115-D du Centre étudiant
Lundi au vendredi : 8 h à 12 h; 13 h à 16 h
Campus de Moncton
Chantal Frenette, infirmière
Service de santé et psychologie
506-858-4007
Local C-101 du Centre étudiant
Lundi au jeudi : 9 h à 11 h; 13 h 30 à 15 h 30
Campus de Shippagan
Karine Chiasson, infirmière
Service de santé
506-336-3400, poste 3459
Local 132 du pavillon Irène-Léger
Lundi au mercredi : 8 h 30 à 12 h; 13 h à 16 h 30
Ressources disponibles pour les membres du personnelDe plus, chacun des campus dispose d’un service de santé.
Campus d’Edmundston
Françoise Cyr, infirmière
Service de santé
506-737-5295
Local A115-D du Centre étudiant
Lundi au vendredi : 8 h à 12 h; 13 h à 16 h
Campus de Moncton
Chantal Frenette, infirmière
Service de santé et psychologie
506-858-4007
Local C-101 du Centre étudiant
Lundi au jeudi : 9 h à 11 h; 13 h 30 à 15 h 30
Campus de Shippagan
Karine Chiasson, infirmière
Service de santé
506-336-3400, poste 3459
Local 132 du pavillon Irène-Léger
Lundi au mercredi : 8 h 30 à 12 h; 13 h à 16 h 30
Campus d’Edmundston
Programme d’aide aux employées et employés (PAE) fourni par Priorité Santé
1-888-730-0899
Campus de Moncton
Programme d’aide aux employées et employés ainsi qu’à la famille (PAEF) fourni par Morneau Shepell
1-800-361-5676
Campus de Shippagan
Programme d’aide aux employées et employés (PAE) fourni par Services à la famille
506-727-1866 (personnel de Shippagan)
506-546-3305 (personnel de Bathurst)
Ressources externesProgramme d’aide aux employées et employés (PAE) fourni par Priorité Santé
1-888-730-0899
Campus de Moncton
Programme d’aide aux employées et employés ainsi qu’à la famille (PAEF) fourni par Morneau Shepell
1-800-361-5676
Campus de Shippagan
Programme d’aide aux employées et employés (PAE) fourni par Services à la famille
506-727-1866 (personnel de Shippagan)
506-546-3305 (personnel de Bathurst)
- Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances
- Service de santé Vitalité
- Initiative canadienne de recherche en abus de substance
- Le Portage
- Institut national de santé publique
- Loi sur la santé et sécurité au travail
- Santé Canada
- Encontrolnb.ca
- Gouvernement du Canada
- Parlez du cannabis avec votre ado
- Télé-Soins 811
- Services de traitement spécialisé des dépendances, Santé Nouveau-Brunswick
