La professeure Sandra Turcotte est la bénéficiaire d’une bourse de 180 000 $ du programme Krescent

Sandra Turcotte, professeure au Département de chimie et biochimie de l’Université de Moncton, titulaire de la Chaire de recherche de la Société canadienne du cancer et chercheuse en résidence à l’Institut atlantique de recherche sur le cancer, est la bénéficiaire d’une bourse du programme Krescent pour nouveaux chercheurs d’une valeur de 180 000 $ échelonnée sur une période de trois ans.

La Fondation canadienne du rein et la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick financent conjointement cette bourse. Dans le cadre de ce même programme, la professeure Turcotte bénéficiera également d’un soutien en infrastructures de 25 000 $.

Krescent est un programme national de formation scientifique et d’encadrement pour les chercheuses et chercheurs dans le domaine rénal qui bénéficie du soutien du partenariat établi entre la Fondation canadienne du rein et la Société canadienne de néphrologie et impliquant les Instituts de recherche en santé du Canada et des représentants du secteur privé.

La bourse Nouveaux Chercheurs du programme Krescent est octroyée à toute personne ayant fait preuve d’excellence dans ses études de doctorat et de postdoctorat spécialisées dans les maladies rénales, le but étant de permettre aux bénéficiaires de s’établir comme chercheuses et chercheurs indépendants à part entière dans le domaine des maladies rénales. Le Programme Krescent offre également de multiples occasions de mentorat pour les nouveaux chercheurs et chercheuses.

La professeure Turcotte effectue des recherches sur le cancer du rein depuis le début ses études doctorales en 1999. Le cancer du rein est la forme la plus mortelle des cancers urologiques. Grâce à ce soutien financier du Programme Krescent, elle poursuivra ses recherches en vue de mettre au point des traitements ciblés susceptibles de tuer de manière sélective les cellules cancéreuses rénales à l’aide des approches de la biologie moléculaire et cellulaire. Plus précisément, ses travaux visent à cibler l’inactivation du gène de suppression tumoral von Hippel-Lindau (VHL) pour le développement d’une nouvelle thérapie anticancéreuse des carcinomes rénaux.

Avant son arrivée à l’Université de Moncton en juillet 2011, la professeure Turcotte a effectué des stages postdoctoraux à la Stanford University, en Californie, ainsi qu’à l’Institut du cancer de Montréal. Elle est l’auteure de 17 articles scientifiques, dont 12 portant sur les carcinomes rénaux. Renseignements : FESR, au 858-4310.

L’AAAUM rendra hommage à Édith Butler et Gaetan Lanteigne lors de sa Soirée Ovation

L’Association des anciens, anciennes et amis de l’Université de Moncton, campus de Moncton, rendra hommage à deux de ses diplômés lors de sa Soirée Ovation - Édith Butler et Gaetan Lanteigne -, qui aura lieu le 18 octobre prochain au Delta Beauséjour de Moncton. La Soirée Ovation est la nouvelle appellation de cet événement annuel organisé par l’AAAUM pour célébrer et mettre en valeur les réalisations et la persévérance de ses personnes diplômées.

La chanteuse Édith Butler recevra l’Ordre du mérite des diplômées et diplômés de l’Université de Moncton. Cet Ordre souligne la contribution exceptionnelle d’un membre qui fait honneur à son alma mater et à sa profession, que ce soit dans le domaine religieux, politique, socioéconomique, scientifique ou encore artistique.

« La trajectoire de cette artiste de renom est impressionnante, rappelle la présidente de l’AAAUM, Marie-France Doucet. Formidable ambassadrice de l’Acadie, Édith Butler est l’une des premières artistes à avoir contribué au rayonnement de la culture acadienne, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.»

Par ailleurs, l’AAAUM remettra le prix Émergence à Gaetan Lanteigne, enseignant au programme de gestion de la petite et moyenne entreprise offert au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de la Péninsule acadienne.

Institué en 2008, ce prix a pour but de mieux faire connaître cette nouvelle génération de diplômées et diplômés qui se distingue dans différentes sphères d’activité, que ce soit en menant une carrière exceptionnelle ou en s’impliquant activement au sein de la communauté.
« Engagé pleinement au sein de sa collectivité, M. Lanteigne fait preuve d’un leadership hors du commun, ajoute Mme Doucet. Personne motivée et motivante, M. Lanteigne est une source d’inspiration et un modèle de détermination pour les jeunes diplômées et diplômés de notre Université. »

L’AAAUM a comme mission de favoriser la promotion, le développement et le rayonnement de l'Université de Moncton et, par le fait même, de ses anciens, anciennes et amis.

Renseignements : Jeanne Farrah, au 858-4130.

Édith Butler est récipiendaire de l’Ordre du mérite des diplômées et diplômés

Conteuse, chanteuse et musicienne, Édith Butler est née en 1942 à Paquetville. Son action, fière et pionnière, a tracé la voie à une importante relève artistique et musicale. On dit d’Édith Butler qu’elle est la « mère de la musique acadienne » et le Canada anglais l’a surnommée « Mother Acadia ».

Possédant le baccalauréat ès arts de l’Université de Moncton et la licence ès lettres de l’Université Laval, Édith Butler a fait ses débuts sur scène au Collège Notre-Dame d'Acadie pour ensuite amorcer sa carrière à la radio de Radio-Canada à Moncton en chantant un répertoire principalement folklorique. En 1962, elle s'est jointe à Singalong Jubilee, émission de télévision country-folk, réalisée à CBC Halifax.

Édith Butler s'est produite sur les plus grandes scènes du Canada, des États-Unis, de l'Europe, dont l'Olympia à Paris. Au Japon, lors de l’exposition universelle d’Osaka en 1970, elle a donné 500 spectacles au Pavillon du Canada.

Sa discographie comprend quelque 300 titres répartis sur 27 albums. Elle compte d’innombrables grands succès, dont « Avant d'être dépaysée », « Marie Caissie », « L'Acadie s'marie », « Je vous aime, ma vie recommence », « L'hymne à l'espoir » et « Un million de fois je t'aime ». En 2007, sa chanson « Paquetville » a été intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens.

Décorée Officier de l'Ordre du Canada, Chevalier de l'Ordre national du mérite de la République française, Chevalier de l’Ordre des francophones d’Amérique et Chevalier de l'Ordre de la Pléiade, Édith Butler a également reçu le Prix Dre Helen Creighton pour l'ensemble de sa carrière, le grand prix du disque de l’Académie Charles Cros, le Prix du gouverneur général du Canada, trois Félix, un prix Hommage Éloizes, trois doctorats honorifiques , le titre de princesse amérindienne honorifique de la nation Abénakis et le prix Hommage de la Société des auteurs et compositeurs du Canada pour l’ensemble de sa carrière d’auteur-compositeur.

Dans le cadre d'une série de timbres-poste célébrant les plus grands artistes canadiens de la chanson, Postes Canada a émis en 2009 un timbre à l'effigie de la chanteuse.

Gaetan Lanteigne est récipiendaire du prix Émergence

Originaire de Sainte-Cécile dans la Péninsule acadienne, Gaetan Lanteigne oeuvre depuis dix ans dans le développement économique et le domaine des affaires. Il est présentement enseignant au programme de gestion de la petite et moyenne entreprise offert au CCNB - campus de la Péninsule acadienne.

Il possède le baccalauréat en commerce de l’Université de Moncton ainsi que plusieurs certificats, dont administration du personnel, gestion des services financiers, finance et éducation des adultes. Il est également diplômé en techniques d’imprimerie coop et en techniques de gestion de la petite et moyenne entreprise du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick - campus de Dieppe. Il poursuit à temps partiel un programme de maîtrise en administration des affaires de l'Université de Moncton.

Depuis l’obtention de son diplôme en commerce, M. Lanteigne s’est engagé pleinement au sein de sa communauté. Il est président du district des services locaux (DSL) de Haut-Sheila et président du regroupement des 18 comités consultatifs des DSL de la région de Péninsule-Sud. Il est membre fondateur de l’initiative Ensemble vers l'avenir, membre fondateur du Club Toastmaster ComMunique Acadie de Tracadie-Sheila, et membre du conseil d’administration de l’initiative Véloroute Péninsule acadienne.

Il est également membre fondateur, personne ressource et président du conseil d’administration du Club entrepreneurs étudiants PhénoMènE Inc. et membre fondateur de l’entreprise éducative PhénoMécoE. Il est membre du conseil d’administration de l’Association des Clubs Entrepreneurs de la francophonie canadienne.

Le professeur chercheur Rodrigue Landry part à la retraite à la fin du mois

Le conseil d’administration et l’équipe de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques ont invité parents et amis à venir transmettre leurs bons vœux à Rodrigue Landry, qui prend sa retraite le 30 juin prochain après dix ans à titre de directeur général de l’ICRML.

« Rodrigue Landry, dans ses rôles de professeur, chercheur et administrateur, aura été l’une des personnes les plus influentes sur le système d’éducation publique au Nouveau-Brunswick et en milieu minoritaire canadien depuis les 25 dernières années », rappelle Jean-François Richard, doyen de la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton.

M. Landry est l’un des pionniers de la Faculté des sciences de l’éducation. Après avoir enseigné dans le système scolaire pendant quelques années et avoir entrepris des études doctorales à l’University of Wisconsin, il est arrivé à la Faculté en 1975 comme professeur en éducation spéciale. « Son intérêt pour la recherche était déjà très apparent dès le début de sa carrière, ajoute M. Richard. Je doute fort que Rodrigue imaginât qu’après ses premières publications à la fin des années 1970 qu’il atteindrait le cap de plus de 160 publications à la fin de sa carrière, ce qui est tout à fait remarquable. »

Comme professeur, il a enseigné des cours en éducation spéciale et en apprentissage et enseignement aux 1er et 2e cycles; à compter de l’an 2000, il a surtout contribué au programme de doctorat en éducation.

Alors que l’Université était en pleine évolution en ce qui a trait à ses capacités en recherche, Rodrique a été l’un des instigateurs de la mise sur pied du Centre de recherche et de développement en éducation (CRDE) en 1989. Offrant surtout du soutien au corps professoral et aux étudiants de 2e cycle dans leurs travaux de recherche, le CRDE gère aujourd’hui toute une panoplie de projets tant sur la scène provinciale que nationale et internationale et est reconnu pour l’expertise qu’il offre et la rigueur de son travail.

De 1992 à 2002, Rodrigue Landry a occupé le poste de doyen à la Faculté des sciences de l’éducation. Cette période a été marquée par deux projets mobilisateurs qui définiront davantage la mission de la Faculté : la pédagogie actualisante et le doctorat en éducation. La pédagogie actualisante est un projet facultaire qui a interpellé son corps professoral de façon à définir une philosophie pédagogique applicable à tous les cycles d’enseignement. Et dans la suite logique de former des leaders en éducation tant au niveau national que provincial, la Faculté, sous la direction de Rodrigue Landry, a proposé le projet ambitieux du doctorat en éducation qui a accueilli ses premières étudiantes à l’automne 2000.

« Ces deux initiatives démontrent le souci qu’il avait en lien avec le rôle que devait jouer la Faculté au niveau de la formation et de sa contribution à l’avancement des connaissances en éducation, ajoute le doyen Richard. Ce souci et cette rigueur auront marqué son mandat comme doyen et auront contribué à instaurer une atmosphère de travail à la Faculté et un sens de responsabilité auprès de son corps professoral. »

Au terme de son deuxième mandat comme doyen en 2002, M. Landry a accepté la direction de l’Institut canadien de recherche sur les minorités linguistiques, mais a toujours gardé un lien étroit avec la Faculté en continuant de participer de façon significative au programme de doctorat.

Comment caractériser l’ensemble de la carrière de Rodrigue Landry ? On peut premièrement la quantifier : 160 publications, 170 communications, 200 conférences et ateliers, 3,5 millions de dollars en subventions, neuf prix et reconnaissances de marque (prix des Comités de parents du Nouveau-Brunswick (avec Réal Allard) en 2001, et prix France-Acadie 2003 en sciences sociales pour le livre « Éducation et droits collectifs: Au-delà de l’article 23 de la Charte », avec Serge Rousselle. On peut également la qualifier : professeur et chercheur hors pair, leader, visionnaire, motivateur et surtout grand humaniste.

« Rodrigue, pour l’ensemble de ton oeuvre, nous voulons t’exprimer notre reconnaissance et notre grande admiration, conclut M. Richard. L’éducation a grandement évolué, tant au Nouveau-Brunswick que dans le reste du Canada, grâce à ta présence et à tes nombreuses contributions. Les milliers d’élèves et enseignants oeuvrant en milieu minoritaire francophone te remercient. »

Une première fête du 19 juin pour le recteur Raymond Théberge

À l’occasion du 49e anniversaire de fondation de l’Université de Moncton, le recteur et vice-chancelier Raymond Théberge a pris part avec enthousiasme aux activités qui ont été organisées au Centre étudiant du campus de Moncton.

Dans son allocution, M. Théberge a rappelé à quel point il se sent privilégié d’avoir été choisi comme recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton. « J’ai rencontré plusieurs personnes depuis mon arrivée, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de nos campus, et je suis extrêmement touché par l’accueil chaleureux qui m’est réservé partout où je vais. J’ai encore beaucoup à apprendre, a-t-il dit, mais il est tellement plus facile de le faire lorsqu’on est bien entouré. »

« L’Université de Moncton, c’est l’institution par excellence de la communauté acadienne. Sa structure à trois campus reflète bien la réalité géographique du peuple acadien dans cette province. C’est une richesse à ne pas négliger», a-t-il souligné.

« Alors que l’Université s’apprête à lancer officiellement à l’automne les fêtes soulignant son 50e anniversaire de fondation, je me sens émerveillé par le parallèle qui existe entre le développement de la communauté acadienne et celui de l’Université de Moncton. Ce développement est le fruit des efforts de chacune et de chacun d’entre vous. Il est à l’image du dévouement et de l’entrain avec lesquels vous avez oeuvré tout au long de votre carrière à l’Université de Moncton. De plus, dit-il, si vous êtes aussi nombreux à participer à la fête, c’est que vous continuez de croire au développement de cette belle institution et que vous y demeurez profondément attachés. »

« Cette université, quoique bien jeune encore, est forte de plus de cent ans d’histoire des collèges classiques qui ont précédé sa création. Elle continue de grandir grâce à de nombreux intervenants qui appuient son développement. En conclusion, dit-il, soyons fiers de crier haut et fort les mérites de l’Université de Moncton. »

Originaire de Saint-Boniface, au Manitoba, M. Théberge occupait, au moment de sa nomination à l’Université de Moncton, le poste de sous-ministre adjoint, Division de l’éducation en langue française, de l’éducation des Autochtones et de la recherche au ministère de la Formation, des Collèges et Universités de l’Ontario.

Il possède le doctorat en linguistique de l’Université McGill, la maîtrise en linguistique appliquée de l’Université d’Ottawa et le baccalauréat en histoire du Collège universitaire de Saint-Boniface. M. Théberge a notamment occupé le poste de doyen de la Faculté de l’Éducation de l’Université francophone du Manitoba de 1997 à 2003.

La première édition des Camps mathématiques de l’Acadie aura lieu à l’école secondaire A.-J.-Savoie de Saint-Quentin

La première édition des Camps mathématiques de l’Acadie aura lieu les 29 et 30 juin et le 1er juillet à l’école secondaire A.-J.-Savoie de Saint-Quentin.

C’est la première fois qu’il y a des camps mathématiques en français au Nouveau-Brunswick; jusqu’à maintenant au Canada, seuls les Acadiens n’avaient pas la chance de participer à des camps mathématiques dans leur langue. Le fondateur de ces Camps, le mathématicien et professeur Donald Violette, vous invite à l’inauguration et à la coupe du ruban qui se feront en compagnie de Martine Coulombe, ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, le samedi 30 juin à 9 h 30 au carrefour de l’école secondaire.

On souhaite la bienvenue également à ceux et celles qui veulent assister à la conférence d’ouverture (immédiatement après l’inauguration) et profiter de l’occasion pour saluer les mathématiciens en herbe et les conférenciers.

Rappelons que les Camps mathématiques de l’Acadie s’adressent aux dix meilleurs concurrents du Concours de mathématiques Poincaré, édition 2012. Ils permettent à des élèves doués de faire des mathématiques en français dans un climat propice à l’apprentissage avec des mathématiciens chevronnés.

La professeure Selma Zaiane-Ghalia participe à un colloque international à Québec

Selma Zaiane-Ghalia, professeure de l’École de kinésiologie et de récréologie, a présenté une communication, intitulée « Les routes des marabouts : des lieux de recueillement transfrontaliers au sein des parcs nationaux tunisiens », dans le cadre d’un colloque international organisé du 13 au 15 juin à Québec par le CTCC, la chaire UNITWIN/UNESCO et les universités Laval et UQTR.

Cent trente-quatre communications ont été présentées lors de ce colloque sur un total global de plus de 300 propositions reçues par les organisateurs. Les intervenants sont venus de divers pays dont le Brésil, le Mexique, l’Argentine, l’Uruguay, le Chili, les États-Unis, l’Inde, la Suisse, la Belgique, l’Italie, la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, la Finlande, la Grèce, l’Australie, l’Iran, l’Algérie et le Maroc.

Une présentation portant sur « Le développement de routes du patrimoine culturel au Nouveau-Brunswick. Opportunités pour la conservation des biens patrimoniaux? » a été donnée par Guy Tremblay, gestionnaire chargé du Service aux musées à la Direction du patrimoine au ministère de la Culture, du Tourisme et de la Vie saine.

Étienne Dako : contribution d’un chapitre à l’ouvrage « Chemical Biology »

Le professeur Étienne Dako, de l’École des sciences des aliments, de nutrition et d’études familiales, vient de publier, avec Anne-Marie Bernier, de l’Université de Saint-Boniface, Adjéhi Thomas Dahie, de l’Université d’Abobo-Adjamé (Côte d’Ivoire), et Christophe Jankowski, professeur associé au Département de chimie et biochimie de l’Université de Moncton, un chapitre dans l’ouvrage « Chemical Biology », publié aux éditions InTech sous la direction de Deniz Ekinci.

Intitulé « The Problems Associated with Enzyme Purification », le chapitre porte sur les difficultés éprouvées lors de la purification des enzymes. Le professeur Dako et ses collaborateurs y présentent les aspects généraux de la purification enzymatique à partir d’une enzyme protéolytique spécifique à double action et dont la masse moléculaire est de 49,5 kD. Cette enzyme est généralement retrouvée tant dans le cytoplasme que dans la membrane cellulaire. En raison de son caractère hydrophobe avec un niveau d’insolubilité élevé, sa purification représente un défi majeur qui n’est pas sans risque de perdre son activité.

Le professeur Dako a lui-même choisi cette enzyme pour ressortir les difficultés éprouvées dans le processus de purification. Le chapitre s’adresse aux enzymologistes et aux microbiologistes qui adorent les défis auxquels ils doivent faire face dans la purification enzymatique et protéique. Le processus de la purification enzymatique peut être considéré comme une série d’étapes où chacune améliore successivement le niveau de la purification à partir d’extrait brut. Selon le professeur Dako, il est important de minimiser les pertes tout au long de ce processus tout en tenant compte des propriétés physico-chimiques (poids moléculaire, pH optimum, point isoélectrique, etc.) de l’enzyme d’intérêt et des méthodes de purification.

Le manuel, qui s’intéresse aux principaux mécanismes et applications de la chimie biologique, regroupe la contribution d’experts et d’imminents chercheurs de plusieurs pays. Il fait un survol des grands enjeux de la discipline et aborde la complexité des interactions chimiques-biologiques.

Renseignements : Étienne Dako, au 858-4080.

Jocelyn Nadeau est élu à la vice-présidence du REFAD

Jocelyn Nadeau, directeur de l’Éducation permanente et directeur des technologies de l’information au campus d’Edmundston, a été élu vice-président du Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD) lors de la première réunion de son conseil d’administration.

Lors de l’assemblée générale annuelle du REFAD qui a eu lieu à Québec, M. Nadeau a été réélu pour un quatrième mandat de deux ans au sein du conseil d’administration. Lors de cette même assemblée, Édupôle Edmundston a été retenu comme hôte du prochain colloque du Réseau d’enseignement qui aura lieu les 30 et 31 mai 2013.

Le nouveau conseil d’administration du REFAD est composé de Caroll-Ann Keating, de la TÉLUQ (présidente), Jocelyn Nadeau, du campus d’Edmundston (vice-président), Éric Martel, de l’Université Laval (secrétaire-trésorier), Paulette Bouffard, de la Cité collégiale (administratrice), Martine Chomienne, du Cégep @ distance (administratrice), Éric Dion, du Conseil des écoles fransaskoises (administrateur), et Yvon Laberge, du Collège Éducacentre (administrateur).

Depuis 1988, le REFAD réunit les personnes et les organisations intéressées à promouvoir et développer l'éducation en français par le biais de l'éducation à distance. Il fournit renseignements, perfectionnement, visibilité et lieux de contact à ses membres répartis sur l'ensemble du territoire canadien. Peuvent être membres les écoles, collèges, cégeps, universités, associations, ministères, entreprises et chaines de télévision qui oeuvrent ou s'intéressent à la formation à distance.

Trois prix et une nomination ont été attribués aux résidents en médecine de famille de l’Unité de famille de Dieppe

Vingt-sept groupes de résidents en médecine de famille ont présenté des projets de recherche lors de la journée de recherche au Département de médecine de famille de l’Université de Sherbrooke.

Trois prix et une nomination ont été attribués aux résidents en médecine de famille de l’Unité de famille de Dieppe.

Le Prix coup de cœur du public a été gagné par Saneea Abboud, Julie-Ève Arsenault et Nadia Veilleux pour leur projet, intitulé « Évaluation qualitative des impacts d’un programme de méthadone sur une communauté en milieu autochtone ».

Le premier prix pour un projet de recherche a été remporté par Saneea Abboud, Julie-Ève Arsenault et Nadia Veilleux pour leur proje,t intitulé « Évaluation qualitative des impacts d’un programme de méthadone sur une communauté en milieu autochtone ». Le premier prix pour un projet de recherche présenté par affiche a été gagné par Isabelle-Anne Girouard, Darren Martin, Josée Melanson et Hélène Thibault pour leur projet, intitulé « Impact d’un programme de réadaptation cardiovasculaire sur les symptômes dépressifs ».

Dans la catégorie de projet visant l’évaluation de la qualité de l’acte, les résidents Mélissa Aubé, Mario Saulnier, Raphaëlle Thériault et Adèle Cormier étaient finalistes pour leur projet, intitulé « Dépistage du cancer colorectal à l’Unité de médecine familiale de Dieppe ».

Renseignements : 863-2221 / mathieu.belanger@umoncton.ca

Comprendre nos différences pour réussir

Le Programme d’appui à la réussite des études et le Service d’animation et de soutien à l’enseignement (SASE) ont organisé un colloque d’appui à la réussite ayant pour titre cette année « Comprendre nos différences pour réussir », au pavillon Jeanne-de-Valois du campus de Moncton et par vidéoconférence.

Pour le SASE, ce colloque correspond à la journée pédagogique habituellement offerte au printemps alors que pour le Programme d’appui à la réussite des études, il constituait le 6e colloque sur la réussite qui visait à approfondir notre compréhension de la diversité de notre population universitaire sous plusieurs angles. Il a certainement intéressé les membres du personnel académique et non académique et les cadres, de même que les étudiants et étudiantes.

Les communications et les ateliers avaient comme thématique la diversité de notre population. Le colloque a aussi permis aux personnes participantes de se doter d’outils concrets pour relever les défis de la diversité en pédagogie universitaire.

Ce colloque s’adressait à la population universitaire des trois campus. La conférence d’ouverture de Lionel Laroche, l’atelier de Josée Nadeau et la synthèse de clôture de Marie-Linda Lord ont été diffusés par vidéoconférence aux deux autres campus.

Le colloque était coprésidé par Sylvie Blain, directrice du Service d’animation et de soutien à l’enseignement, et Carole Essiembre, coordonnatrice du Programme d’appui à la réussite des études. Les autres membres étaient, du campus d’Edmundston : Pierrette Fortin, doyenne adjointe des études, et Linda Tardif, conseillère en intégration au Service aux étudiantes et étudiants : campus de Moncton : Roger Boulay, directeur des Services aux étudiantes et étudiants, Louise Girard, vice-doyenne de la Faculté des sciences et Monique Levesque, professeure à la Faculté d’administration; campus de Shippagan : Claudine Auger, professeure au Secteur administration, arts et sciences humaines, et Marthe Robichaud, professeure au Secteur administration, arts et sciences humaines.

Renseignements : carole.essiembre@umoncton.ca ou sylvie.blain@umoncton.ca.

Exposition de Jessica Arseneau, boursière Imago 2011

La bourse Imago est une bourse annuelle attribuée à une personne candidate qui est diplômée du baccalauréat en arts visuels de l'Université de Moncton ou de Mount Allison University au cours des cinq dernières années. Cette bourse encourage et soutient les artistes estampiers de la relève en leur donnant l’occasion de continuer leur production artistique en estampe au Nouveau-Brunswick.

La bénéficiaire de la bourse 2011, Jessica Arseneau, de Tilley-Road, a obtenu le baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton en 2011 avec une concentration en estampe et en peinture.

« Ça tombe du ciel depuis quelques jours » est la simulation d’un désastre naturel ou plutôt surnaturel. Une météorite en cornet de crème glacé s’est écrasée sur le sol déclenchant ainsi une pluie torrentielle. L’exposition est l’installation d’objets qui témoignent de cet événement : les para-crème glacés, le cornet météorite et les capteurs de saveurs.

Le vernissage aura lieu le vendredi 22 juin à 19 heures à la Galerie Sans Nom et l’exposition sera en montre du 22 juin au 27 juillet.

Imago remercie la Galerie Sans Nom pour sa collaboration dans ce projet.

Renseignements : 388-1431 / atelierestampeimago@gmail.com

Sept finalistes pour le Prix littéraire France-Acadie

Le jury du Prix France-Acadie vient de se réunir en formation restreinte pour faire la présélection des ouvrages retenus au titre du Prix France-Acadie 2012 (section création littéraire).

Tout en soulignant la bonne qualité des ouvrages présentés et après en avoir délibéré, le jury a établi la liste suivante : « Raconte-moi une histoire, de Bonaventure à Memramcook », de Fernand Arsenault, professeur émérite et ancien doyen de la Faculté des arts de l’Université de Moncton, aux Éditions de la Francophonie; « Sérénade saisonnière », de Rina Boucher-Soucy, aux Éditions de la Francophonie; « Échos de la butte à pétard », de Diane Carmel Léger, aux Éditions Bouton d’or Acadie; « Chacal, mon frère », de Gracia Couturier, aux Éditions David; « Laisse-moi te dire », de Murielle Beaulieu, aux Éditions Mediaspaul; « La persistance du sable », de Marcel-Romain Thériault, aux Éditions Prise de parole; et « Glanures », de Gilles Sirois, à compte d’auteur.

La délibération finale aura lieu dans la deuxième quinzaine de septembre et la remise du prix se fera dans la deuxième quinzaine de novembre à Paris.

Rappelons que le Prix France-Acadie est une initiative de l’association française Amitiés France-Acadie, créée en 1976 sous la dénomination Les Amitiés Acadiennes, et soutenue par la Fondation de France.

L’association a pour mission de développer les relations culturelles et amicales entre les Acadiens et les Français et de renforcer les liens entre l’Acadie et la communauté francophone mondiale.

Outre le Prix littéraire France-Acadie, l’association Amitiés France-Acadie organise des échanges scolaires francoacadiens et des stages pour les jeunes en formation professionnelle.

Renseignements : Éric Larocque, au 853-0404 / Info@snacadie.org

Prix Méritas en génie civil

Le Département de génie civil de la Faculté d’ingénierie de l’Université de Moncton a créé des prix de mérite en génie civil pour récompenser les étudiants et étudiantes qui ont obtenu les meilleures moyennes dans chacune des années d'études. Cette bourse comprend un prix de 50 $ et un certificat d’attestation.

Les récipiendaires des prix Méritas en génie civil pour 2011-2012 sont Frédéric Comeau, 1re année; Jérémie Roy, 2e année; Jason LeBlanc, 3e année; Émilie Pellerin, 4e année; et François d'Entremont, 5e année.

Formation annuelle du SASE

Le Programme d’appui à la réussite des études et le Service d’animation et de soutien à l’enseignement (SASE) ont organisé un colloque d’appui à la réussite ayant pour thème cette année « Comprendre nos différences pour réussir », au pavillon Jeanne-de-Valois du campus de Moncton et par vidéoconférence.

Nathalie Richard a complété la formation annuelle du SASE, « Apprendre pour enseigner », en compagnie de la directrice, Sylvie Blain.

Francis A. Weil, chargé de cours au Département de physique et d’astronomie, Jurgita Mataciunaite, chargée de cours au Secteur langue, Mona-Luiza Ungureanu, professeure d’anglais au campus de Shippagan, Jean-François Cyr, professeur au Secteur des sciences humaines au campus d’Edmundston, et Julie Marcoux, bibliothécaire, ont également complété la formation cette année.

Pour le SASE, ce colloque correspond à la journée pédagogique habituellement offerte au printemps alors que pour le Programme d’appui à la réussite des études, il constituait le 6e colloque sur la réussite qui visait à approfondir notre compréhension de la diversité de notre population universitaire sous plusieurs angles.

Rendez-vous dans la Péninsule acadienne pour le Conventum du 55e des arts de l’Université Saint-Joseph

En 1957, de jeunes diplômés inscrits au programme des arts à l’Université Saint-Joseph quittaient la Vallée de Memramcook pour entreprendre une nouvelle vie sur le marché du travail ou encore pour poursuivre des études supérieures. Cette année, une vingtaine d’entre eux dont plusieurs accompagnés de leur conjointe, se donnent rendez-vous dans la Péninsule acadienne pour souligner ce 55e anniversaire.

Cette rencontre aura lieu les 29 et 30 juin et le 1er juillet au campus de Shippagan. Des anciens venus de partout au Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’Ontario se retrouveront, certains pour la première fois depuis Saint-Joseph, pour revivre de bons souvenirs et raconter leur cheminement de carrière.

Le comité du conventum du 55e est présidé par Bernard Poirier, de Moncton, alors qu’un comité (Réal Chiasson, de Lamèque, et Raymond Chiasson, de Shippagan) s’occupe de l’organisation locale. Présidé par Réal Chiasson, le comité local travaille depuis plusieurs mois à organiser une rencontre qui se veut à la fois des retrouvailles et un séjour touristique.

En effet, la première journée se passera dans la région de Lamèque alors que la deuxième sera consacrée à Shippagan. Le banquet du Conventum aura lieu le samedi 30 juin à la cafétéria du campus de Shippagan.

Le dimanche 1er juillet, la messe sera célébrée en l’église de Shippagan à mémoire des 15 finissants décédés depuis 1957. Sous l’habile direction d’Armand Lavoie, la chorale grégorienne de la Péninsule participera à l’animation liturgique.

Renseignements : 506-383-4421 / bernpoir33@hotmail.com

Les défis démographiques des politiques publiques canadiennes

L’Institut canadien de recherche en politiques et administration publiques, en collaboration avec le Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick et financé en partie par l’Agence de promotion économique de Canada atlantique et le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, a organisé une première conférence d’été de l’Atlantique portant sur les défis démographiques des politiques publiques canadiennes, en présence d’une soixantaine de personnes au pavillon Léopold-Taillon du campus de Moncton.

Cette conférence avait comme objectif de rassembler chercheurs, intervenants communautaires et décideurs afin de contribuer au développement de politiques publiques basées sur des données probantes, et d’encourager la collaboration autour d’enjeux clés découlant du défi démographique. Elle se voulait aussi un carrefour pour encourager le partage des résultats de la recherche et accroître la capacité des intervenants communautaires et des décideurs en assurant une mobilisation des connaissances. On a voulu enfin favoriser des échanges qui permettront également d’identifier les besoins en matière de recherche et guider le développement de politiques.

L’ICRPAP souhaite également que ce dialogue entre les différents acteurs permette d’établir des liens entre les intervenants du milieu et les chercheurs, et encourage l’établissement de nouveaux projets de recherche pour améliorer les politiques publiques dans le domaine de l’immigration et du défi démographique.

Angelo Jean-Baptiste est le nouvel entraîneur au soccer

Le directeur de l’activité physique et sportive, Marc Boudreau, a annoncé la nomination d’Angelo Jean-Baptiste au poste d’entraîneur des équipes féminine et masculine de soccer de l’Université de Moncton.

Possédant le baccalauréat ès arts de l’Université du Québec à Montréal, M. Jean-Baptiste possède 14 ans d’expérience comme entraîneur et joueur de haut niveau au soccer. Il possède également la licence provinciale B et la licence internationale FA. Il a complété le programme du National Soccer Coaches of America (NSCAA), une école de coaching pour les entraineurs en Amérique du Nord.

Ancien joueur professionnel, il a été entraîneur de diverses équipes de soccer de développement AAA dans la région de Montréal, en plus de guider des formations collégiales. Il a également évolué avec l’Olympique de Montréal de 2002 à 2005 et avec l’Édo-Maracana pour quatre saisons. Il a joué au Venezuela, en République dominicaine et aux États-Unis.

« Je suis enthousiaste de la chance qui m'est offerte de diriger les destinées des équipes de l'Université de Moncton, affirme M. Jean-Baptiste qui entre en fonction à la mi-juillet. Le soccer est ma vie et ma passion. J'ai hâte de toucher au soccer universitaire. Il me faudra certes un peu de temps pour connaître les joueurs mais dès le départ, je vais insister sur les bases afin de mieux apprécier leurs talents. Je sais que l'équipe masculine a du beau potentiel, ayant participé à la série quart de finale l'an dernier. Pour les femmes, comme l’équipe est encore jeune, il me faudra travailler à l’atteinte d’une certaine maturité de jeu. »

« Je vais entrer en communication avec les joueurs et les joueuses de l'Université de Moncton au cours des prochaines semaines et préparer la rentrée de la fin août, ajoute-t-il. J'ai déjà travaillé au niveau collégial au Québec et je sais que je pourrai contribuer au développement du soccer de l’Université de Moncton en raison de mon expérience comme entraîneur et comme joueur. »

Le nouvel entraîneur a plusieurs amis qui ont suivi des cours à l'Université de Moncton. Il avait même considéré poursuivre ses études au campus de Moncton avant de décider de demeurer à Montréal.

Renseignements : Angelo Jean-Baptiste, au 514-826-4625 ou par courriel à iciangegoal@yahoo.ca