Sébastien Blanchard
, étudiant à
la maîtrise en biochimie, est lauréat
d’une bourse du CRSNG pour la
maîtrise sous la supervision des
professeurs
Marc Surette
et
Mohamed Touaibia
.
Trois étudiantes et étudiants ont
été inscrits au Tableau d’honneur
académique canadien 2015-2016 de
Sport interuniversitaire canadien :
Marie-Christine Noël
(D.S.S.),
Pierre-Luc Roy
(D.S.S.) et
Daniel Saucier
(B.Sc. spécialisation
biochimie - coop).
Marie-Andrée Giroux
a été
embauchée comme titulaire de la
Chaire K.-C.-Irving en sciences de
l’environnement et en développement
durable en juillet 2016. Elle détient un
doctorat en biologie de l’Université
Laval.
Roxann Guerrette
, étudiante au
doctorat en sciences de la vie sous
la supervision du professeur
Gilles
Robichaud
, est lauréate d’une bourse
de la Fondation O’Brien et d’une autre
du « Beatrice Hunter Cancer Research
Institute » offerte en partenariat avec
la Fondation de la recherche en santé
du Nouveau-Brunswick.
Marc Savoie
, étudiant finissant à
la maîtrise en physique, a obtenu
la médaille Mathieu-Maillet du
Département de physique et
d’astronomie.
À l’âge de 22 ans,
Viviane Baldwin
,
étudiante à la spécialisation en
biochimie et biologie moléculaire, est
devenue la plus jeune mairesse au
Canada. Au mois de mai dernier, elle
a été élue par acclamation comme
mairesse du village de Maisonnette,
au Nouveau-Brunswick, dont elle avait
également été conseillère municipale
pendant deux ans.
Marc Surette
, professeur au
Département de chimie et biochimie,
est le lauréat du Prix d’excellence
en encadrement de l’Université de
Moncton. Ce prix lui a été décerné à la
collation des grades en mai dernier.
7
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Le génie du mathématicien
Friederich
Gauss
Le mathématicien allemand Friedrich Gauss naquit en 1776. Alors qu’il n’avait
que trois ans, il pouvait faire des colonnes d’additions sans se tromper et même
qu’il corrigeait son père lorsque ce dernier commettait des erreurs en préparant
les feuilles de paie de ses employés. En vérifiant ses calculs, le père devait
admettre qu’il y avait bien une faute. Vers l’âge de 9 ans, lorsque son enseignant
demanda aux élèves de sa classe d’additionner les 100 premiers nombres
entiers positifs, c’est-à-dire de faire la somme 1+2+3+…+100, Gauss, tout fier,
donna presque instantanément la bonne réponse, à savoir 5050. Stupéfait, son
professeur croyant qu’il avait triché, lui demanda d’expliquer comment il avait
obtenu ce résultat. Gauss affirma qu’en pensant à jumeler les nombres deux
à deux de la façon suivante : 1 et 100, 2 et 99, puis 3 et 98, et ainsi de suite
jusqu’à qu’il arrive à 50 et 51, il obtenait à tout coup, en additionnant les paires
de nombres, un total de 101. Le nombre de groupes ainsi formés étant de 50, il
obtenait nécessairement 50 x 101=5050. Fait inusité, tandis que ses camarades
s’arrachaient les cheveux avec de longs calculs fastidieux et obtenaient une
réponse erronée, Gauss fut le seul élève de sa classe à obtenir la réponse correcte.
Il va sans dire que la précocité de ce jeune garçon fut portée à la connaissance
de gens bien nantis qui lui permirent - grâce à des bourses - d’avoir des
cours particuliers portant sur les mathématiques spéciales et de poursuivre
ses études universitaires jusqu’à l’obtention de son doctorat. Sa passion, son
perfectionnisme et son immense talent lui permirent de découvrir et d’introduire
de nouvelles théories dans plusieurs domaines des mathématiques et ses
découvertes furent tellement remarquables et ahurissantes qu’elles sont encore
étudiées de nos jours dans les universités à travers le monde. Gauss mourut
en 1855 et les idées sur lesquelles il avait réfléchi pendant près de cinquante
ans furent reprises par ses successeurs, ce qui les amenèrent à mettre au point
des méthodes mathématiques que même le réputé physicien Einstein utilisa
cinquante ans plus tard. Gauss est à juste titre surnommé le « Mozart des
Mathématiques ».
