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Mardi 27 Février 2001

Mardi 27 Février 2001

La pénurie d'enseignantes et d'enseignants au N.-B. est maintenant plus que probable

«Le profil démographique de la profession enseignante dans la province sonne l'alarme d’une pénurie prochaine. Cette situation nous inquiète au plus haut point, car une pénurie d’enseignantes et d’enseignants risque de déstabiliser drôlement le système scolaire public. »

C’est en ces termes que le président de l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick, Richard Caissie, a expliqué les craintes exprimées par le Conseil d’administration de l’AEFNB face à la situation de l’offre et de la demande en personnel enseignant pour les prochaines années. Le constat qu’en a fait ce dernier lors de sa réunion d’affaires la semaine dernière n’a rien de rassurant.

En effet, les statistiques démontrent qu’environ 75 % des 7500 enseignantes et enseignants en place dans la province prendront leur retraite d’ici 2010. Du côté francophone seulement, cela représente quelque 1 800 enseignantes et enseignants.

« Malgré le fait que ces personnes ne seront pas toutes remplacées en raison notamment de la décroissance des effectifs scolaires, il n’en demeure pas moins, d’expliquer M. Caissie, que, du côté francophone, le nombre d’étudiantes et d’étudiants actuellement inscrits à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Moncton ne suffira pas pour combler l’écart. De plus, on sait déjà, d’après l’expérience du passé, qu’environ 20 % de ces 540 étudiantes et étudiants en éducation choisiront de travailler dans d’autres domaine d’activités.

Le système d’éducation dénote déjà des signes précurseurs d’une pénurie. Le fait que les districts scolaires éprouvent de sérieuses difficultés à trouver des enseignantes et des enseignants suppléants, qu’ils ont des problèmes à combler les postes d’enseignement dans certaines matières ou encore qu’il faille à l’occasion redoubler d’effort pour combler des postes à la direction d’école dénote l’urgence de faire quelque chose. Ce qui rend la situation encore plus complexe, c’est que ce phénomène se manifeste sur tout le continent nord-américain. »

Le Conseil d’administration de l’AEFNB craint un retour à l’époque où pratiquement n’importe qui pouvait s’improviser enseignante ou enseignant. Le Nouveau-Brunswick n’échappera pas à la pénurie, car le recrutement d’enseignantes et d’enseignants devient de plus en plus difficile. D’ailleurs, dans un sondage de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants réalisé en 2000, 70 % des districts scolaires au Nouveau-Brunswick ont indiqué s’attendre à avoir beaucoup de mal à recruter des enseignantes et des enseignants d’ici à 2005.

Selon M. Caissie, « cette situation fait en sorte que ce seront nos élèves qui en seront les grands perdants, car ils sont en droit de s’attendre à recevoir une éducation dans un système scolaire qui réponde à leurs besoins, avec des enseignantes et des enseignants qualifiés. Si le gouvernement ne veut pas manquer le bateau, il est dans son intérêt et dans l’intérêt public de faire des choix judicieux dès aujourd’hui. La concurrence est féroce. »


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