De Poitiers à Shippagan, à la découverte de nouveaux horizons

Le Baccalauréat en gestion de l'information (BGI) reçoit pour ce semestre d’hiver Claudine Bras, étudiante inscrite en première année au Master en Intelligence économique et communication stratégique à l’Institut de la communication et des nouvelles technologies (ICOMTEC) de l’Université de Poitiers, France. Grâce aux relations établies entre nos programmes, Claudine peut suivre au BGI des cours s’inscrivant parfaitement dans les objectifs de sa formation et de son plan de carrière – d’ailleurs, ce n’est pas pour rien qu’elle a décidé de prolonger son séjour en Acadie…

Dans les lignes qui suivent, nous vous invitons à faire sa connaissance :





Bonjour Claudine, peux-tu nous dire d’où tu viens ?

En évitant les détails qui risqueraient de donner un air biographique à l’article («Plus on connaîtra ma vie dans ses moindres détails, plus je serai libre», selon Marc-Edouard Nabe), j’ai grandi à Nantes, une ville située dans le nord-ouest de la France, avant d’immigrer vers l’Université de Poitiers (trois heures de route tout de même !) où je réalise un master en intelligence économique et communication stratégique.

Qu’est-ce qui t’as amenée à Shippagan?

Je voulais découvrir l’hiver canadien ! En fait, j’ai choisi de profiter de l’échange culturel qui est proposé aux étudiants de Poitiers pour connaître la vision de mon domaine d’étude outre-Atlantique, durant un semestre.

Quel programme suis-tu ?

Le programme du Baccalauréat en gestion de l’information. Cette formation me permet d’approfondir la première étape du processus d’intelligence économique : la capacité de recueillir, gérer et exploiter l’information. Dans une nouvelle économie où l’information représente désormais une ressource vitale pour les organisations, cette capacité représente un atout majeur. Le Master en Intelligence économique et communication stratégique de Poitiers, quant à lui, transforme le savoir acquis par l’organisation en pouvoir à travers deux autres volets : la capacité à protéger son patrimoine immatériel et celle d’agir sur son environnement.

Jusqu’à présent, comment trouves-tu ton expérience ?

Enrichissante. C’est toujours intéressant de faire un semestre d’études à l’étranger tant d’un point de vue professionnel qu’humain. Je découvre notamment la force et l’ouverture d’esprit que possède le Nouveau-Brunswick en formant des professionnels bilingues et pragmatiques. Quant au côté touristique, se sucrer le bec, marcher sur la glace, ou encore voir des caribous (ok, je n’ai vu que des chevreuils…), c’est une touche d’exotisme pour le voyage d’une Française. D’ailleurs, je cherche toujours quelqu’un pour me laisser essayer sa motoneige…

Tu as des projets pour l’avenir ?

Je prolonge mon séjour jusqu’en septembre. Cap sur Moncton, où je réaliserai un stage dans une agence de veille stratégique. Cela me permettra de mettre en pratique les connaissances que j’ai acquises et de mieux connaître le marché nord-américain. En même temps, je vivrai l’été au Nouveau-Brunswick : après la neige, place au soleil du littoral acadien…

Pour informations sur les échanges entre les programmes mentionnés dans cette entrevue :

Monica E. B. Moldovan
Professeur adjoint
Université de Moncton – Campus de Shippagan
Shippagan, Nouveau-Brunswick, Canada
www.umc.ca

Nicolas Moinet
Maître de conférences
Université de Poitiers
Poitiers, France
http://icomtec.univ-poitiers.fr


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