Le comportement animal et le fonctionnement du cerveau inspirent une thèse en cybersécurité
Sid Ahmed Selouani, superviseur; Catherine Paulin, Chadia Moghrabi, présidente du jury, Éric Hervet, cosuperviseur; Mustapha Kardouchi, évaluateur interne; à distance : Amar Bensaber, évaluateur externe de l’UQTR.
Agrandir l'image
Catherine Paulin a brillamment soutenu sa thèse de maitrise en informatique le mardi 19
septembre dernier à Moncton. Le titre de sa thèse est « Développement d'un outil de
stéganalyse pour la stéganographie vocale en utilisant l'apprentissage profond et les
algorithmes évolutionnaires ». Le jury s’est accordé sur le fait que l’outil
développé par Catherine était innovateur à plusieurs niveaux et en veut pour preuve la
publication de trois articles arbitrés et indexés dans des bases de données reconnues.
L’objectif du travail de recherche présenté était de détecter automatiquement des
messages malveillants cachés à l’intérieur de fichiers audio dans des zones de
fréquences spécifiques. L’innovation est que le détecteur est basé sur un réseau de
neurones artificiel utilisant l’apprentissage profond, imitant ainsi le cerveau humain,
dont l’optimisation est effectuée à l’aide d’algorithmes inspirés de la nature et
de la biologie. Ces algorithmes, qui prennent de plus en plus de place en intelligence
artificielle, se basent sur le comportement des abeilles en ruche, des chats en meute ou
des oiseaux migrateurs car leurs activités sont optimales par nature. La thèse a été
supervisée par le professeur Sid Ahmed Selouani, de l’Université de Moncton, campus de
Shippagan, et cosupervisée par Éric Hervet, professeur en informatique au campus de
Moncton.
Retourner aux nouvelles