Le professeur Nicholas Léger-Riopel publie un code de déontologie des médecins et est nommé formateur en éthique au CFMNB

Le premier Code de déontologie des médecins au Canada, édition annotée et commentée, paraissait ce mois-ci aux Éditions Yvon Blais-Thomson Reuters. Cet ouvrage est coécrit par le professeur Nicholas Léger-Riopel de la Faculté de droit de l’Université de Moncton et le professeur Patrice Deslauriers de la Faculté de droit de l’Université de Montréal, avec la collaboration de maître Jean-Louis Baudouin, sommité canadienne et internationale du droit et de la responsabilité des professionnelles et professionnels.

Ce code, puisant à même les décisions des tribunaux et comités de discipline à l’échelle canadienne, s’intéresse à l’encadrement éthique et déontologique de l’activité du médecin, en lien avec la complexification croissante des techniques numériques et biotechnologiques faisant désormais partie du paysage de la pratique médicale, elle-même appelée à de profondes remodulations au fil de l’émergence de pratiques de groupes et d’une interdisciplinarité croissante entre professionnelles et professionnels de la santé.

Ce texte s’adresse à un lectorat formé non pas exclusivement de juristes mais également d’une diversité d’acteurs formés tant de chercheuses et chercheurs dans les domaines de la santé que de professionnelles et professionnels membres des ordres professionnels de la santé (médecins, infirmiers, dentistes, etc…), ainsi que de la variété d’administrateurs de la santé et cadres hospitaliers pour qui les considérations liées à l’éthique font partie du quotidien de la pratique.

Cet ouvrage est disponible à l’adresse http://www.editionsyvonblais.com/detail-du-produit/code-de-deontologie-des-medecins/

Le professeur Léger-Riopel donnera également des formations en matière d’éthique médicale aux étudiantes et étudiants en médecine au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB) en collaboration avec la professeure Pierrette Fortin, doyenne aux études du campus d’Edmundston. Cette nomination s’inscrit dans l’établissement d’un programme de recherche en matière de droit de la santé à l’Université de Moncton, propice et favorable aux collaborations interfacultaires et interdisciplinaires.


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