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Mardi 07 Mai 2013

Mardi 07 Mai 2013

L’Université de Moncton décernera sept grades honorifiques lors des cérémonies de collation des diplômes en mai

L’Université de Moncton décernera cinq doctorats d’honneur à d’éminentes personnalités qui se sont distinguées grâce à un apport exceptionnel à leur domaine respectif et accordera l’éméritat à deux professeurs lors des cérémonies de collation des diplômes qui auront lieu aux trois campus en mai.

À la collation des diplômes du campus de Shippagan, qui aura lieu le vendredi 17 mai à compter de 14 heures au Pavillon sportif, le chancelier, Jean-Claude Savoie, remettra un doctorat d’honneur en éducation à la sénatrice Rose-Marie Losier-Cool, maintenant à la retraite, et un autre en ingénierie à l’homme d’affaires Léopold Thériault.

Au campus d’Edmundston, M. le chancelier remettra un doctorat d’honneur en éducation à Raymond Daigle, qui a fait carrière au sein de la fonction publique provinciale, et accordera l’éméritat en éducation à Jean-Guy Poitras, professeur pendant 40 ans au campus d’Edmundston. La cérémonie aura lieu le samedi 18 mai à 14 heures à la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston.

À la collation des diplômes du campus de Moncton, qui aura lieu le samedi 25 mai à compter de 13 h 30 dans le stade du Ceps Louis-J.-Robichaud, l’Université remettra un doctorat d’honneur ès arts au cinéaste Phil Comeau, et un deuxième en ingénierie à l’astronaute Julie Payette. L’éméritat en science infirmière sera accordé à Jeannette LeBlanc, qui a enseigné pendant 37 ans à l’École de science infirmière. À cette occasion, quelque 800 finissantes et finissants obtiendront leur diplôme dont plus de 500 d'entre eux assisteront à la cérémonie.

Phil Comeau, docteur d’honneur ès arts

Phil Comeau compte parmi les cinéastes les plus prolifiques de l’Acadie. Comme réalisateur, il compte plus de 100 films et émissions de télévision à son actif. Ses réalisations ont été diffusées sur une cinquantaine de réseaux de télévision partout dans le monde et ont remporté plus de 30 prix dans des festivals cinématographiques nationaux et internationaux. Plusieurs de ses oeuvres traduisent son profond attachement à son Acadie natale.

Né à la Baie-Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, Phil Comeau a étudié au Département d’art dramatique de l’Université de Moncton de 1974 à 1977. Il a fait de nombreux stages de formation au Canada, aux États-Unis et en France auprès de cinéastes de renom dont François Truffaut et Claude Sautet. Il habite Montréal depuis 1982.

Il a contribué à donner au cinéma acadien ses lettres de noblesse. Il est à l’origine de plusieurs « premières » en Acadie. En 1978, il a réalisé le premier film acadien de comédie, « Les gossipeuses », dont le succès populaire a été retentissant. En 1994, il a réalisé le premier long métrage acadien indépendant, « Le secret de Jérôme », primé une quinzaine de fois dans des festivals du film au Canada et à l’étranger. Le film a d’ailleurs fait l’objet d’une présentation spéciale à l’UNESCO à Paris. En 2006 pour Radio-Canada, il a réalisé 12 épisodes de « La Sagouine », la première télésérie faite par une équipe technique entièrement acadienne.

Fait à noter, plusieurs des films et séries de Phil Comeau servent de matériel didactique dans les écoles et les universités. C’est le cas notamment du « Tapis de Grand-Pré », « Les couleurs de mon accent » et de la série « Archéologie ».

En 2012, son documentaire « Frédérick Back : grandeur nature » a remporté le Prix du public ARTV à l’issue du 30e Festival international du film sur l’art de Montréal. Tout récemment, la télévision de Radio-Canada a diffusé « Les Acadiens du Québec », une série qu’il a réalisée et qui met en vedette le conteur-musicien-scénariste Fred Pellerin.

Si on connaît Phil Comeau comme réalisateur, on sait peut-être moins qu’il est également l’auteur des scénarios de plus de la moitié de ses œuvres cinématographiques. Il est aussi poète et auteur à ses heures. Entre 1975 et 1980, il a publié de nombreux poèmes, notamment dans la revue Éloizes. En 1979, ses meilleurs poèmes ont été publiés dans le recueil « Plumes d’icittes ». En 1974 il a publié un dictionnaire de plus de 1 000 mots acadiens dans le journal provincial Le Courrier.

Phil Comeau oeuvre aussi activement à l’avancement du cinéma et de la télévision en participant à de nombreuses associations professionnelles tant à l’échelle nationale qu’internationale. Au Canada comme à l’étranger, il est souvent choisi pour faire partie du jury lors de festivals de films et de prix nationaux tels que ceux que décerne le Conseil des arts du Canada.

Parmi les prix et honneurs qu’il a reçus, mentionnons l’Ordre du Canada, l’Ordre des francophones d’Amérique de l’Assemblée nationale du Québec, doctorat d’honneur de l’Université Sainte-Anne (Nouvelle-Écosse), l’Ordre des arts et des lettres du ministère de la Culture (France), Who’s Who in Canada (Toronto), Prix Méritas de la Fédération acadienne du Québec et Prix Grand-Pré du ministère de la Culture (Nouvelle-Écosse).

Raymond Daigle, docteur d’honneur en éducation

Originaire d’Edmundston, Raymond Daigle possède le baccalauréat ès arts et le baccalauréat en éducation de l’Université de Moncton, la licence ès lettres (histoire) et la maîtrise ès arts (histoire) de l’Université Laval. Cumulant des postes clés au sein de la fonction publique provinciale et de diverses associations, il a laissé sa marque dans trois principaux secteurs : l’éducation, la francophonie et les arts et la culture. Sa contribution dépasse largement les frontières du Nouveau-Brunswick.

Après avoir enseigné quelques années à la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany d’Edmundston, M. Daigle a occupé des postes d’une importance croissante au sein de la fonction publique provinciale. Il a été à tour de rôle conseiller en sciences humaines à la Direction du développement et de l’implantation des programmes d’études du ministère de l’Éducation (1976 à 1979); conseiller spécial du sous-ministre responsable de la Francophonie (1979 à 1983); directeur des relations internationales et de la coopération (1983 à 1984); directeur des programmes d’études au secteur francophone du ministère de l’Éducation (1984 à 1988); sous-ministre adjoint responsable des collèges communautaires (1988 à 1992); sous-ministre adjoint des services éducatifs francophones (1992 à 1997); et enfin sous-ministre de l’Éducation (1997 à 2002).

Raymond Daigle a toujours su s’investir dans sa profession et au sein de sa collectivité. Il a siégé à de nombreux conseils d’administration, notamment ceux de l’Association canadienne de l’éducation et de l’Association canadienne d’éducation de langue française. Il a d’ailleurs été nommé membre honoraire à vie de ces deux associations. M. Daigle a assuré la présidence du Comité interministériel et interinstitutionnel sur l’éducation à distance dont les travaux ont mené à l’établissement du Réseau d’éducation à distance du Nouveau-Brunswick. Il a été coprésident du comité consultatif national du réseau scolaire canadien, un chef de file mondial en matière d’accès et de réseautage Internet dans les écoles. Il a également agi comme représentant du Canada au conseil d’administration du Centre de la recherche et de l’innovation en éducation de l’OCDE. M. Daigle occupe la vice-présidence de la Commission de l’enseignement supérieur des provinces maritimes.

Depuis sa retraite en 2002, il a continué de s’illustrer, notamment au sein de la Francophonie. À la demande du Secrétaire général de la Francophonie, il a été mis à la disposition de l’OIF à Paris par le gouvernement du Nouveau-Brunswick à titre de conseiller à la Direction de la planification stratégique pour le secteur de l’éducation. De 2005 à 2012, il a été président du Comité tripartite chargé de donner suite aux recommandations du Sommet sur l’éducation de 2005 de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones. En 2010, il a été l’auteur de deux rapports relatifs à l’éducation postsecondaire, le premier traitant du développement du New Brunswick College of Craft and Design et l’autre portant sur une vision stratégique pour le Collège Acadie à l’Ile-du-Prince-Écouard.

Reconnu pour son amour des arts et de la culture, Raymond Daigle a participé au rayonnement de nombreux organismes dont la Fondation des arts du Nouveau-Brunswick, le Théâtre populaire d’Acadie et la Galerie d’art Beaverbrook.

Rose-Marie Losier-Cool, docteure d’honneur en éducation

Profondément engagée, c’est avec courage et conviction que l’honorable Rose-Marie Losier-Cool a défendu tout au long de sa brillante carrière les causes qui lui tiennent à cœur, comme l’avancement de l’éducation en français, l’élimination de la pauvreté, le développement du bilinguisme et une meilleure représentation des femmes dans toutes les sphères de la société.

Native de Tracadie-Sheila, elle a fait ses études à l’Académie Sainte-Famille, à l’École normale de Fredericton (brevet en éducation) et à l’Université de Moncton où elle a complété le baccalauréat en éducation.

Elle a d’abord œuvré pendant 33 ans comme enseignante dans les écoles du Nouveau-Brunswick. En plus de son dévouement légendaire en salle de classe, Mme Losier-Cool s’est généreusement investie dans l’avancement de sa profession et sa communauté. En 1983, elle est devenue la première femme présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants du Nouveau-Brunswick. Elle a siégé au conseil d’administration de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants et a été membre de l’Association canadienne d’éducation de langue française ainsi que la Commission de la langue française. Active au sein de sa communauté, elle a siégé à plusieurs conseils d’administration ou de fondations hospitalières et elle est aujourd’hui présidente honoraire de la Fondation du Collège de Bathurst.

Rose-Marie Losier-Cool a toujours eu la cause féminine à cœur. Elle a siégé à de nombreux comités pour l’avancement des femmes dans l’éducation et, en 1992, le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick lui a décerné le prix de l’Enseignante de l’année pour un enseignement non sexiste. Elle a aussi été vice-présidente du Conseil consultatif sur la condition de la femme de 1994 à 1995.

En 1995, elle a été nommée au Sénat par le premier ministre Jean Chrétien. À peine quatre ans plus tard, elle en est devenue la vice-présidente et la toute première femme whip du gouvernement. Elle a assuré la vice-présidence du Sénat pendant sept ans. Elle a également présidé le comité permanent des langues officielles et le comité permanent de sélection en plus de siéger aux comités permanents des Affaires étrangères et des Droits de la personne et au Comité des pêches et océans. Mais son travail de sénatrice ne s’est pas arrêté là. Elle a fondé et assuré la coprésidence de l’Association canadienne des parlementaires pour le développement et la population.

Très active au sein de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, elle a présidé le Réseau des femmes de l’organisme, un réseau qui participe à l’échelle internationale à la défense et la promotion des droits des filles et des femmes.

Elle a également été membre des associations parlementaires Canada-Afrique et Canada-France, ainsi que de l’Union interparlementaire.

Commandeur de l’Ordre de la Pléiade, elle a reçu en 2012 le Prix de mérite de l’Association des enseignantes et des enseignants du Nouveau-Brunswick. Elle a pris sa retraite en juin 2012.

Julie Payette, docteure d’honneur en ingénierie

Née en 1963 à Montréal, Julie Payette complète le baccalauréat international (1982) à l’Atlantic College au Pays de Galles au Royaume-Uni, le baccalauréat en génie électrique à l’Université McGill et la maîtrise en sciences appliquées (génie informatique) à l’University of Toronto.

Après de brillantes études, elle commence sa carrière comme ingénieure de systèmes chez IBM Canada (1986-1988). Elle devient par la suite assistante de recherche à l’University of Toronto (1988-1990), scientifique invitée au IBM Research Laboratory en Suisse (1991) et ingénieure de recherche chez BNR/Nortel à Montréal (1992).

En 1992, alors âgée de 29 ans, elle est choisie par l’Agence spatiale canadienne parmi 5 330 candidates et candidats pour faire partie du groupe de quatre nouveaux astronautes canadiens. Elle commence alors sa formation de base et travaille comme conseillère technique pour le système d’entretien mobile, un système robotique perfectionné qui constitue la contribution canadienne à la Station spatiale internationale.

En 1996, elle entame son expérience à la NASA. Après avoir complété son entraînement, elle prend part à la mission STS-96 à bord de la navette spatiale Discovery en 1999. Lors de ce premier vol, elle occupa les fonctions de spécialiste de mission et fut responsable des systèmes de la station. Elle supervisa une sortie dans l’espace et elle a manœuvré le bras robotique Canadarm.

Lors de cette mission, Mme Payette est devenue la première canadienne à participer à une mission de construction de la Station spatiale internationale et à monter à bord du laboratoire orbital. En 2009, elle participe à son deuxième vol en tant qu’ingénieure de vol au sein de l’équipage de la mission STS-127 à bord de la navette Endeavour. Elle a alors fait fonctionner les trois bras robotiques spatiaux.

Entre 2003 et 2011 Julie Payette a occupé le poste de CAPsule COMmunicator au Centre de contrôle des missions à Houston (Texas). Depuis 2011, elle est déléguée scientifique du Québec à Washington et relève du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec.

Ayant reçu de nombreuses bourses, distinctions honorifiques et 15 grades honoris causa, Julie Payette est un modèle de succès indéniable pour les générations à venir. Multilingue, elle parle couramment le français et l’anglais et peut converser en espagnol, en italien, en russe et en allemand. Elle possède la licence de pilote professionnel avec qualification sur hydravion, un brevet de plongée en eaux profondes et le grade de capitaine pour un entraînement de pilote militaire sur le réacté CT-114.

Elle pratique la course à pied, le ski, les sports de raquette et la plongée sous-marine. Elle est également pianiste. Elle s’est notamment produite avec l’Orchestre symphonique de Montréal, le Piacere Vocal de Bâle en Suisse et le Tafelmusik Baroque Orchestra Choir à Toronto. Elle est membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec et de l’Académie canadienne de génie. Elle a été nommée chevalier de l’Ordre de la Pléiade de la Francophonie (2001) et est membre de l’Ordre national du Québec (2002). Mariée, elle est mère de deux enfants.

Léopold Thériault, docteur d’honneur en ingénierie

Homme d’affaires aguerri, Léopold Thériault est un bâtisseur, un philanthrope et un chef de file exceptionnel. Sa générosité légendaire, son engagement communautaire et son dévouement envers la jeunesse ont fait de lui un homme hautement respecté dans la Péninsule acadienne et dans l’ensemble du Nouveau-Brunswick. Il est considéré comme l’un des pionniers en Acadie dans la fabrication de structures d’acier.

Né à Trudel, il est le troisième d’une famille de 15 enfants et premier de classe. Il abandonne l’école à l’âge de 13 ans pour aider à subvenir aux besoins de sa famille. Il travaille d’abord comme bûcheron et vendeur de pommes de terre. À 17 ans, il s’initie au monde de la structure d’acier en décrochant un emploi comme monteur. Peu à peu, il se distingue. Il devient contremaître, puis superviseur. En 1982, il démarre sa carrière d’entrepreneur en fondant une entreprise avec deux collègues. Quelques années plus tard, il devient propriétaire et président de MQM Quality Manufacturing Ltd, une entreprise située à Tracadie-Sheila spécialisée dans la fabrication et l’installation de structures d’acier.

Sous sa direction, MQM Quality Manufacturing Ltd a connu une croissance soutenue, contribuant ainsi au développement économique de l’ensemble de la Péninsule acadienne. L’entreprise compte aujourd’hui environ 125 employés à temps complet dont plusieurs sont des diplômés de la Faculté d’ingénierie et de la Faculté d’administration de l’Université de Moncton. Malgré des conditions de marché difficiles au Canada et aux États-Unis depuis une vingtaine d’années, MQM Quality Manufacturing Ltd a su diversifier son offre et à tirer son épingle du jeu. L’entreprise s’est démarquée sur la scène nationale et internationale en décrochant de nombreux contrats.

Mais pour plusieurs, Léopold Thériault est bien plus qu’un entrepreneur habile, il est aussi un généreux bienfaiteur qui participe activement au développement économique et socioculturel de la communauté. Au cours des dix dernières années, il a accordé son soutien financier à plus d’une soixantaine d’organismes actifs dans les domaines de la santé, du sport et des loisirs, des arts, de la culture et de l’entraide communautaire.

Bien qu’il ait touché par ses contributions à tous les aspects de la vie communautaire, il a toujours eu un intérêt particulier pour les sports et la jeunesse. Il a longuement œuvré à titre de président du hockey mineur de Saint-Isidore, président du Centre récréatif de la localité, président fondateur du Relais sport et santé de Saint-Isidore et directeur de la loto-jeunesse. Il a également été entraîneur de plusieurs équipes sportives notamment au hockey.

En 2000, en guise de reconnaissance pour sa générosité et son engagement, la municipalité de Saint-Isidore a décidé de nommer son aréna et centre sportif, « Le Complexe sportif Léopold-Thériault ».

MQM Quality Manufacturing Ltd a reçu le Prix de l’entreprise de l’année des Lauréats de la PME en 2005, le Prix de l’entreprise de l’année du Conseil économique du Nouveau-Brunswick en 2003, et le Prix de l’entreprise de l’année de la région du Grand Tracadie de l’Association des gens d’affaires en 2001.

Jeannette LeBlanc, professeure émérite en science infirmière

Grande ambassadrice de la science infirmière, Jeannette LeBlanc a fait rayonner sa profession tout au long de sa carrière soit comme professeure, gestionnaire ou bénévole au service de sa communauté. Elle a amorcé ses études de baccalauréat en science infirmière à l’Université de Moncton en 1967. Après avoir complété le diplôme de premier cycle en 1972, elle a aussitôt commencé sa carrière de professeure à l’Université de Moncton. Quelques années plus tard, elle a obtenu la maîtrise en nursing à Dalhousie University. De plus, elle a complété le programme de maîtrise en science infirmière - infirmière praticienne de l’Université de Moncton en 2006.

Pendant 37 ans comme professeure à l’École de science infirmière de l’Université de Moncton, Mme LeBlanc s’est spécialisée dans le domaine du soin infirmier de l’enfant et de sa famille. Son enseignement théorique et clinique a donc été dirigé principalement dans ces secteurs. Elle a notamment développé les premiers cours de soins de l’enfant et de sa famille, la personne et l’autosanté, et soins contemporains. Toujours à l’affût de nouvelles approches, elle a développé les premiers cours en ligne à l’École de science infirmière.

Parmi les principaux jalons de sa carrière, soulignons qu’elle a dirigé l’École de science infirmière à deux reprises, de 1987 et 1993 et de 1998 à 1999. Ses mandats ont été marqués par de grandes réalisations dont l’intégration des trois écoles de sciences infirmières diplômées à l’Université de Moncton, le développement du programme de maîtrise en science infirmière, volet thèse, et l’implantation, le perfectionnement et l’accès aux programmes de certification de soins critiques et celui de la santé mentale et des soins psychiatriques.

Au cours des années 1990, Mme LeBlanc a aussi été au premier plan dans la grande réforme visant à hausser l’exigence académique de la profession infirmière au Nouveau-Brunswick. Elle a négocié et coordonné avec succès l’établissement du programme à temps partiel, en collaboration avec les autorités universitaires et gouvernementales, les associations professionnelles et le syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick.

Rappelons que c’est également sous sa direction que le nom de l’édifice « École des sciences hospitalières » a changé à « Jacqueline-Bouchard ». On a ainsi voulu rendre hommage à la fondatrice de l’École de science infirmière. De plus, le nom de l’École des sciences infirmières a été renommé « École de science infirmière » (pluriel au singulier) pour souligner l’importance de la recherche infirmière et confirmer le caractère scientifique de la discipline.

Tout au long de sa carrière, Jeannette LeBlanc a donné généreusement de son temps à sa profession et à sa collectivité. Parmi ses nombreuses contributions, soulignons la présidence de l’Association des collèges et écoles en science infirmière (région de l’Atlantique), et membre du conseil d’administration de la Commission de la santé mentale du Canada.

En 2055, elle a reçu le certificat de mérite en formation de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick.

Jean-Guy Poitras, professeur émérite en éducation

Originaire d’Edmundston, Jean-Guy Poitras possède le baccalauréat ès arts (biologie et chimie) du Collège Saint-Louis, la maîtrise en sciences et le doctorat en éducation physique du Springfield College au Massachusetts. Pendant son parcours académique et communautaire, il a laissé sa marque comme professeur, chercheur, administrateur et entraîneur.

Jean-Guy Poitras est devenu professeur au campus d’Edmundston de l’Université de Moncton en 1970. Il y a enseigné pendant 40 ans avant de prendre sa retraite en 2009. Au cours de sa carrière, il a été responsable ou contribué directement à la mise sur pied de nombreux programmes au campus d’Edmundston. Soulignons à titre d’exemple les deux premières années du baccalauréat en éducation physique, le programme de techniques des loisirs et les deux premières années du baccalauréat en éducation. En cours de route, il a gagné l'estime de ses étudiants et de ses collègues pour l’excellence de son enseignement. À juste titre, il a acquis cette renommée d’un professeur dévoué qui a toujours eu à cœur le développement intellectuel et professionnel de ses étudiants et étudiantes.

Comme chercheur, M. Poitras est l’auteur de plusieurs publications scientifiques et de plusieurs livres traitant de l’histoire du sport et de l’éducation physique, du badminton et du conditionnement physique. Il a dirigé plusieurs étudiantes et étudiants dans la recherche et la rédaction de mémoires ou thèses de maîtrise. Il est également l’auteur de nombreuses publications dans le domaine de la généalogie. De plus, il a prononcé de nombreuses conférences scientifiques lors de symposiums nationaux et internationaux.

À l’Université de Moncton, il a aussi cumulé plusieurs fonctions administratives dont celles de directeur des services pédagogiques entre 1996 et 2001 et vice-recteur par intérim pendant quelques mois en 1997. Il a aussi agi à plusieurs reprises comme chef du Secteur des sciences de l’éducation au campus d’Edmundston.

En plus de son travail de professeur, de chercheur et d’administrateur à l’Université de Moncton, Jean-Guy Poitras s’est distingué comme entraîneur au campus d’Edmundston et au sein de sa communauté. Dans le domaine du badminton en particulier, plusieurs de ses athlètes ont fait leur marque tant au niveau régional que provincial et national. Parmi ses nombreuses contributions à ce sport, il a été président de Badminton Nouveau-Brunswick et directeur de Badminton Canada. Il est aussi un arbitre international dans cette discipline sportive et agit à titre de président du comité d’évaluation des arbitres de la Fédération internationale de badminton. Son expertise et sa renommée l’ont amené à agir comme arbitre à de nombreux championnats mondiaux, dont les Jeux olympiques de Sydney en 2000.

Parmi les prix et les honneurs qu’il a reçus, mentionnons le Meritorious Service Award décerné en 2008 par la Fédération internationale de badminton pour les nombreux services rendus à ce sport au cours des 25 dernières années; admis au Temple de la renommée sportive du Nouveau-Brunswick en 2006; prix Hommage remis par le groupe des intervenants en loisirs du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick pour les services rendus aux sports dans la région au cours d’une carrière en 2006; prix canadien Fox 40 Kitch MacPherson en 2005 décerné annuellement à un official qui s’est illustré sur les scènes nationale et internationale et la même année, prix d’excellence de l’Université de Moncton remis lors du Gala sportif à Moncton; premier prix en 2003 de la Société généalogique canadienne-française pour le meilleur outil de recherche en généalogie sur la scène nationale et internationale; officiel de l’année en 2000 de Sport Nouveau-Brunswick tous sports confondus; officiel de l’année en 1997; et premier prix de la Société généalogique canadienne-française en 1996 pour le meilleur outil de recherche en généalogie sur la scène nationale et internationale

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