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Lundi 08 Avril 2013

Lundi 08 Avril 2013

Jeux de la traduction : l’Université de Moncton prend la deuxième place pour la deuxième année consécutive


La photo nous fait voir l’équipe de l’Université de Moncton aux 8es Jeux de la traduction. Il s’agit, de bas en haut, de Sarah MacNeil, Jean-Sébastien Landry, Marie-Claude Hébert, Stéphanie Frenette, Nicole Drouin, Karine Lauzon, et Alain Otis, professeur accompagnateur.
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Les 8es Jeux de la traduction, qui ont eu lieu du 15 au 17 mars à l’Université de Moncton, sont maintenant passés à l’histoire. Pour l’édition 2013, l’Université de Moncton a accueilli neuf équipes : l’Université du Québec en Outaouais, l’Université de Montréal, l’Université Concordia, l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université McGill, l’Université de Saint-Boniface et l’Université de Hearst, pour qui c’était la première participation. L’Université d’Ottawa et l’Université York (Collège Glendon) n’avaient pas de représentants.

Les Jeux de la traduction représentent un moment très attendu dans tous les départements de traduction des universités canadiennes. Les Jeux sont présentés chaque année dans une université différente depuis 2006.

Cette année, à Moncton, les dix équipes – au total 58 participantes et participants – se soumettent à des épreuves de traduction pragmatique, littéraire, spécialisée et technique, vers l’anglais et vers le français. Il y a aussi des activités complémentaires, dont l’incontournable sortie dans les bars, des conférences et un jeu questionnaire.

L’équipe de l’Université de Moncton pour cette 8e édition se compose de Nicole Drouin, de Summerside, capitaine; Stéphanie Frenette, de Petit Rocher; Marie-Claude Hébert, d’Aylmer; Karine Lauzon, de Pointe-Claire; Jean-Sébastien Landry, de Bertrand; Sarah MacNeil, d’Antigonish. Alain Otis, chargé d’enseignement au Département de traduction et des langues, agit comme accompagnateur. La correction des épreuves est assurée par les accompagnateurs.

Le cocktail d’ouverture et la présentation des équipes ont lieu le vendredi soir 15 mars au Crowne Plaza. La directrice du Département de traduction et des langues, Denise Merkle, et tous les professeurs du Département sont présents. La fondatrice du Département, Christel Gallant, professeure retraitée, nous fait aussi l’honneur de sa présence. Après le repas, toutes les équipes livrent un numéro de présentation.

Le samedi 16, les Jeux commencent à 10 h par les concours de traduction vers le français et vers l’anglais. Cette année, les participants doivent en découdre avec une description de film à mettre en français ou un article de journal à traduire en anglais. C’est un examen crayon papier, sans dictionnaire bilingue, d’une durée d’une heure et demie. Le texte anglais de l’équipe de l’Université de Moncton est classé premier. Bravo à Karine Lauzon, qui a surpassé tous les concurrents inscrits à l’épreuve.

Après le dîner, c’est le tour des épreuves en groupe. Cette année, traduction publicitaire et traduction de chansons. Tout se fait en 60 minutes par équipe de trois. Les publicités sont percutantes sur le plan visuel – une publicité de laxatif, une autre de banane Chiquita, entre autres images – et les chansons sont très particulières, dirions-nous – il y a notamment Thrift Shop. L’épreuve est suivie d’une conférence portant sur le rôle du traducteur dans la société en compagnie de Georgette LeBlanc, écrivaine de la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse.

Après la pause, les participants et participantes s’attaquent aux épreuves par équipe de deux : traduction technique, traduction audiovisuelle et traduction avec contraintes. En traduction technique, il s’agit de remettre à l’endroit la marche à suivre pour la vérification du niveau d’huile; en traduction audiovisuelle, des extraits d’émissions de télévision, dont Mad Men. Quant à la traduction avec contraintes, il faut traduire une bulle de bande dessinée. Ces épreuves peuvent avoir l’air inoffensif à première vue, c’est vrai, mais elles sont des plus riches en difficultés de tous ordres. Malheur à l’équipe qui prend l’exercice à la légère.

Le souper de samedi a lieu au City Grill. Le texte de la chanson Thrift Shop traduit par l’équipe de l’Université de Moncton, jugé le meilleur, est chanté par l’équipe des correcteurs pendant le souper. Comme il y a un peu de retard par rapport au programme, il faut changer les plans. On ne pourra se rendre au Caveau pour tenir le jeu questionnaire, le jeu des Jeux. Qu’à cela ne tienne, on le fera sur place, après le dessert. Vers 22 heures, on peut passer à l’activité de développement personnel, euphémisme pour désigner le bon vieux « party » étudiant.

La traduction reprend tous ses droits le lendemain dès 9 h 30 avec l’épreuve de traduction littéraire « à l’acadienne » : un texte en chiac, extrait de « Pour sûr », de l’auteure France Daigle, à mettre en français ou en anglais standard, au choix du participant. L’auteure est d’ailleurs parmi nous pour en faire la mise en contexte et la lecture. Sur les 58 participants, 14 traduisent en anglais, les 44 autres en français. L’épreuve est pour le moins décoiffante, surtout pour les participants qui sont loin de la réalité du français en Acadie. Toutefois, personne n’a de véritable avantage, puisque traduire en français ou en anglais à partir du chiac n’est pas commun, même en Acadie!

Après le dîner, Jo-Anne Elder offre une conférence portant sur la transformation de la profession de traducteur depuis les années 1990. Puis, on attaque la dernière épreuve, le retour aux sources. Dans cet exercice, les membres des équipes cherchent, à tour de rôle, à retrouver le sens initial derrière la traduction machine d’un proverbe, d’une maxime, d’un titre de film ou d’une phrase. Il y a des traductions très incertaines et on entend des propositions plutôt étonnantes!

Pour la première fois depuis le début des Jeux, l’équipe de Moncton n’a pas à se précipiter à la gare ou à l’aéroport avant la fin des activités. Non, cette année, c’est le tour des autres de vivre la réalité des équipes qui viennent de loin!

L’équipe championne des 8es Jeux de la traduction est celle de l’Université de Montréal. L’Université de Moncton prend la deuxième place, pour la deuxième année consécutive, et l’Université Concordia se classe troisième. Cette année, l’Université du Québec en Outaouais reçoit le prix Gerry-Boulet, remis à l’équipe qui porte avec le plus de succès l’esprit des Jeux de la traduction.

Les 9es Jeux de la traduction auront lieu en mars 2014 à l’Université Laval, à Québec.


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