Mercredi 05 Septembre 2012
Florence Ott et Nicolas Landry ont lancé leur livre sur l’Académie Sainte-Famille
Nicolas Landry et Florence Ott, professeurs à l’UMCS, en train de dédicacer leur livre L’Académie Sainte-Famille (1912-2012) : témoin de l’œuvre d’éducation des RHSJ, paru aux Éditions de la Francophonie, à l’église de Tracadie-Sheila, le 18 août 2012.
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Les auteurs ont pu évoquer la belle complicité qu’ils ont partagée pour l’écriture de ce livre qu’ils considèrent comme un ouvrage collectif ayant permis de belles rencontres, car ils ont grandement bénéficié des témoignages des religieuses et des anciennes pensionnaires encore vivantes. Ainsi, un vibrant hommage a été rendu à sœur Corinne LaPlante, l’archiviste et l’historienne de la communauté qui, pour des raisons de santé, n’a malheureusement pu se rendre à Tracadie-Sheila mais qui a été d’un précieux secours pour l’accès aux archives et surtout pour cibler les grandes hospitalières qui ont contribué à l’édification et au développement de l’Académie. Avec son aide, plus d’une cinquantaine de biographies ont été réalisées, tirant ainsi de l’oubli des enseignantes qui se sont dévouées pour la jeunesse acadienne. Sœur Yvonne Thibodeau a pour sa part offert ses talents de généalogiste afin de vérifier dans les registres d’entrées et les dossiers individuels les parcours des religieuses dont certaines portent le même nom. On a ainsi recensé plus de six fois le nom Robichaud. L’élaboration de nombreux tableaux sera utile aux amateurs de généalogie. Les sœurs de Montréal et leur archiviste, sœur Nicole Bussières, ont été mises à contribution afin de compléter les recherches.
La richesse des sources et l’apport de témoins encore vivants ont permis de raconter des anecdotes. De plus, les témoignages d’anciennes élèves laissent imaginer l’activité studieuse, très réglementée et minutée des pensionnaires dont certaines sont fières d’avoir étudié à l’Académie même si la discipline et le silence, ainsi que l’éloignement de leur famille ont pesé sur leurs années d’études. Mais la plupart continuent de montrer de l’attachement envers les religieuses et de leur vouer un profond respect.
Les auteurs n’oublieront pas non plus l’accueil chaleureux des hospitalières, les repas pris en commun auprès des religieuses soucieuses de veiller au bien-être de leurs chercheurs et toute cette gentillesse qui fait comprendre pourquoi les habitants de Tracadie-Sheila aiment tant leurs « bonnes sœurs ». Enfin, ils espèrent que le livre permettra de mieux faire découvrir ce pan d’histoire très riche, l’arrivée des religieuses, la première école, l’orphelinat, la fondation de l’Académie et sa survie. Les religieuses nous laissent un bel héritage et il nous appartient maintenant de le préserver en faisant de l’Académie un monument toujours vivant.
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