Gestion intégrée des zones côtières: l’importance des connexions terre-eau

Wilcken Destravil, étudiant à la Maîtrise en études de l’environnement à l’Université de Moncton présentera les travaux de sa thèse au 80e Congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir http://www.acfas.ca/) qui se déroulera à Montréal du 7 au 11 mai. La thèse de M. Destravil s’inscrit dans le programme de recherche d’Alain Patoine, professeur au Baccalauréat en Gestion intégrée des zones côtières (BGIZC) au campus de Shippagan. Cette thèse porte sur l’importance des connexions entre les milieux terrestres et les milieux aquatiques et se base sur des données collectées sur quatre bassins versants du nord-est du Nouveau-Brunswick (un bassin versant étant ici une rivière coulant vers la côte et tout le territoire qui recueille les eaux de pluie vers cette rivière).

Dans sa thèse, M. Destravil démontre que certains aspects de la qualité de l’eau des rivières dépendent de facteurs naturels difficilement contrôlables, comme la taille du bassin versant. D’autres indices de la qualité de l’eau, par contre, sont reliés à des facteurs gérables, comme la densité de bétail ou la proportion de terres humides. Grâce à cette thèse, il sera plus facile d’évaluer le degré de développement territorial que peut supporter un bassin versant sans que les eaux ne montrent des signes de dégradation. Dans une région où les ressources aquatiques (pêche, aquaculture) sont aussi importantes que les ressources terrestres (foresterie, agriculture, tourbe), il importe de comprendre les facteurs qui contrôlent les connexions terre-eau pour faire en sorte qu’un secteur d’activité ne se fasse pas au détriment de l’autre. En considérant simultanément des milieux longtemps tenus comme distincts (les milieux terrestres et aquatiques), les travaux de M. Destravil illustrent bien une facette de la gestion intégrée des zones côtières.

Résumé complet disponible à http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme/80/200/202/d




Retourner aux nouvelles