Florence Ott présente une conférence sur les religieuses hospitalières de St-Joseph de Tracadie-Sheila
Les religieuses hospitalières de St-Joseph de Tracadie avec la conférencière. De gauche à droite : sœur Zélica Daigle, sœur Emélie Caissie, sœur Cécile Saulnier, supérieure sœur Gisèle Losier, sœur Cécile Robichaud, sœur Yvonne Thibodeau (Bathurst), madame Florence Ott, sœur Yvonne Lapointe. Manque sur la photo sœur Laurette Losier.
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Généalogie Tracadie Inc. a invité pour son brunch-conférence annuel, le dimanche 16
octobre dernier, la professeure Florence Ott de l’Université de Moncton, campus de
Shippagan pour présenter la vie de quelques hospitalières qui ont œuvré à Tracadie.
Elle a évoqué Amanda Viger, dite St-Jean-de-Goto, qui faisait partie des six premières
religieuses venues de Montréal en 1868. Elle a aussi parlé des débuts du noviciat en
1873, où trois des quatre premières novices sont décédées à l’âge de 26 ans pour
l’une et de 28 ans pour les deux autres. Elle n’a pas manqué de parler de Sœur
Isabelle Sormany, dite LaDauversière, ainsi que d’Anne-Marie Doucet qui ont pris une
grande part dans la construction de l’Académie Sainte-Famille. La conférencière a
aussi mentionné Marie-Anne Losier, la première orpheline recueillie par les sœurs qui a
fait le plus grand nombre d’années d’enseignement à l’Académie, avec 48 années
de service. Ensuite, elle a retracé la vie de Sœur Éva Albert, dite St-Albert appelée
l’ange des lépreux, qui a ouvert le cours commercial en 1922. Sœur Éva Albert partit
ensuite au Pérou soigner les lépreux de San Pablo avec Sœur Imelda Cyr. Madame Ott
n’a pas oublié de souligner le travail de sœur Cécile Renault, qui va devenir
supérieure générale de la congrégation, et de Sœur Fauteux, la grande musicienne.
Elle a de plus parlé de deux enseignantes qui ont beaucoup marqué les élèves de
l’Académie Sainte-Famille, sœur Gertrude Legresley et sœur St-Alexandre, qui ont
totalisé toutes les deux 41 années d’enseignements. Sœur Corinne LaPlante, archiviste
et historienne de la communauté à Bathurst, sœur Zélica Daigle qui gère le musée
historique de Tracadie et la fondatrice de ce dernier, sœur Dorina Frigault, sont encore
vivantes et ont aussi fait l’objet d’une petite présentation.
L’auditoire était constitué d’une soixantaine de personnes, dont d’anciens
élèves de l’Académie ainsi que des sœurs hospitalières qui résident encore à
Tracadie. L’assemblée a ainsi pu se replonger dans une histoire très riche de 143
années avec des religieuses qui ont œuvré sans relâche dans le domaine de
l’éducation et de la santé. Tous attendent avec impatience le livre sur l’Académie
Sainte-Famille qui sera publié en 2012 pour le 100e anniversaire de cette institution.
Florence Ott, professeure en gestion de l’information, UMCS
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