Vendredi 24 Juin 2011
Vendredi 24 Juin 2011
Deux professeures en science infirmière de l'UMCS participent à l'ACÉSI-RA en Nouvelle-Écosse
De gauche à droite, Charlotte L'Heureux-Lemieux et Diane Morin, professeures en science infirmières de l'UMCS au site de Bathrust.
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La conférence d’ouverture a été donnée par la docteure Marlene Smadu, vice-doyenne au campus du Southern Saskatchewan et aux affaires internationales pour le Collège en science infirmière de l’Université de la Saskatchewan. Madame Suzanne Gordon, journaliste et auteure de nombreux ouvrages en lien avec le système de santé et la profession infirmière, a clos la conférence.
Pour madame Smadu, la « valeur » des soins infirmiers est synonyme d’investissement puisqu’elle se définit par « une meilleure santé, de meilleurs soins, un meilleur système et de meilleurs coûts » pour les Canadiens. Elle ajoute que la recherche infirmière doit davantage mettre l’emphase sur ces enjeux et tout particulièrement sur l’amélioration des coûts. En ce qui concerne madame Gordon, la prise en charge globale à elle seule ne suffit pas à résumer le travail de l’infirmière. L’image professionnelle doit correspondre à ce que l’infirmière est et à ce qu’elle fait. Sortir du silence et parler publiquement avec fierté de son travail permettra de transformer cette image professionnelle en combinant le message et les actions valorisants.
La docteure Élizabeth McGibbon, de l’Université St-François – Xavier en Nouvelle-Écosse, a partagé sa réflexion sur le rôle des infirmières en politique et en économie de la santé. Leur implication dans ces domaines est cruciale selon elle, à cause de leur pratique professionnelle et de leur connaissance de la justice sociale. La docteure Caroline Porr de la Memorial University de Terre-Neuve a décrit les résultats issus d’une recherche liée à la perception des professionnels sur le port de l’uniforme contemporain. L’image présentée au public rencontre-t-elle les valeurs promues comme la confiance, la compétence, la prise en charge globale, l’attention, l’efficience, etc.? Selon l’auteur, une réflexion s’impose.
Plusieurs autres professeurs des universités de l’Atlantique, de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et de l’Alberta ont partagé les résultats de certaines de leurs recherches sur des sujets aussi variés que: la rétention des infirmières dans la profession, les méthodes d’enseignement, la collaboration interdisciplinaire, les expériences cliniques enrichissantes et la stimulation de l’intérêt des étudiants envers la recherche.
Finalement, madame Cynthia Baker, de l’Association canadienne des écoles en soins infirmiers (ACÉSI), a parlé brièvement de la création d’un groupe de travail en vue de la renégociation de la Loi canadienne sur la santé (Canada Health Act on health insurance) régissant l’assurance maladie, prévue en 2014. Ce groupe de travail nécessitera le soutien et l’implication des membres de toutes les régions de l’ACÉSI.
En somme, la participation à cette conférence a été une valeur ajoutée pour les professeures en termes de tendances en matière de recherche, de formation et de pratiques professionnelles en soins infirmiers. Comme le disait Mme Suzanne Gordon: « I’m just a nurse, I just make the difference between life and death, I’m just central to providing the real bottom-line in health care, and so on ».
Les résumés des chercheurs se trouvent à l’adresse Internet suivante : http://www.arcasn.ca/documents/ConcurrentSessionsannualconference2011.pdf
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