Le pouvoir des noms des lieux
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Lise Landry, secrétaire administrative du CRLA; Matthieu LeBlanc, directeur du Département de traduction et des langues; Annette Boudreau, directrice du CRLA; Carol Léonard, professeur à l’University of Alberta, campus Saint-Jean, conférencier; et Laurence Arrighi, professeure au Département d’études françaises.
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À l’invitation du Centre de recherche en linguistique appliquée, Carol J. Léonard,
professeur adjoint à l’Université de l’Alberta, a prononcé, au campus de Moncton,
une conférence portant sur le pouvoir des noms de lieux. L’espace que nous habitons est
peuplé de noms de lieux. Utiles, indispensables même, ils guident, orientent et exercent
un pouvoir symbolique. Le pouvoir des noms de lieux est d’autant plus remarquable
qu’il agit sous le couvert de la discrétion. La toponymie se présente donc comme un
terrain d’enjeux socioculturels d’importance à l’heure de la mondialisation. M.
Léonard a présenté son parcours de toponymiste passionné de toponymies des minorités.
Pour illustrer son propos, il a fait état de ses recherches sur les noms de lieux
français présents et passés dans l’Ouest canadien, toponymes dont il estime le nombre
à au-delà de dix mille.
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