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Mercredi 09 Juin 2010

Mercredi 09 Juin 2010

Le père Maurice Léger fait un important legs testamentaire et Centre d'études acadiennes et au Musée acadien


La photo nous fait voir, de gauche à droite, Isabelle Cormier, directrice du Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson et du Musée acadien; Bernard Léger, Roberte Léger, Joanne Léger et Georges Léger (soeurs et frères de feu père Maurice Léger) et Donald Langis, exécuteur testamentaire. Absence dans la photo : Michel Léger, frère de père Maurice.
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Le père Maurice Léger, qui pendant ses 45 années de prêtrise fut vicaire, curé et modérateur dans de nombreuses paroisses du sud-est du Nouveau-Brunswick (Barachois, Bouctouche, Cap-Pelé, Cocagne, Dorchester, Haute-Aboujagane, Moncton, Notre-Dame, Pointe-Sapin, Richibouctou, Sackville, Saint-Antoine et Shemogue), a fait un legs très important au Centre d'études acadiennes Anselme-Chiasson et au Musée acadien de l'Université de Moncton.

Né à Moncton en 1939 et ordonné prêtre à Shédiac en 1963, le père Léger est décédé subitement en janvier 2009 alors qu'il était en voyage à Quito, au Chile.

Membre fondateur et militant au sein du Comité diocésain de la femme en Église, il a notamment été chargé de cours sur l'Église en Acadie et les grandes religions chrétiennes au Canada à l'Université de Moncton et à Mount Allison University. Il a été responsable également du Tribunal matrimonial diocésain.

Ouvert sur le monde, collectionneur enthousiaste et passionné d'histoire, le père Maurice a travaillé ardemment à la promotion de la culture acadienne et à la sauvegarde de son patrimoine. En plus d'avoir été membre à vie de huit sociétés historiques, il a été membre fondateur de la Société historique de la Mer Rouge, président de la Société historique acadienne, directeur du Conseil acadien de coopération culturelle et coordonnateur de la programmation à la Société culturelle Sud-Acadie. Il a aussi joué un rôle de premier plan dans la sauvegarde du patrimoine acadien dont l'Église historique de Barachois, l'école de Cormier-Village, la maison de Pascal Poirier, la gare de Shédiac et le Monument Lefebvre de Memramcook.

En décembre 2008, il a d'ailleurs publié un essai personnel, Le Patrimoine religieux acadien. Il fut également l'auteur de plusieurs autres livres dont Savoir décliner le verbe aimer : père Edgar T. Leblanc, 1894-1962, curé de Saint-Henri de Barachois, 1926-1962, Shédiac historique : images de notre passé, et Chimougoui : monographie paroissiale : 230 années d'histoire. Il fut éditeur des Cahiers de la Société historique acadienne de 1979 à 1984. Il est l'auteur de nombreux articles publiés dans les Cahiers de la Société historique acadienne et dans Sur L'Empremier, le bulletin de la Société historique de la Mer Rouge.

À un moment donné, il a été membre du bureau de direction de l'Office national du film du Canada (ONF).

À la suite de son décès, le Centre d'études acadiennes et le Musée acadien ont bénéficié de la majorité de son legs testamentaire. Non seulement le Musée est le bénéficiaire de polices d'assurance-vie du père Maurice, mais on a eu la chance d'être les premiers à choisir les archives et les objets historiques de sa demeure à Shediac pour les transférer au Centre d'études et au Musée.

Du grenier au sous-sol, quatre membres du personnel ont travaillé pendant environ six semaines à mettre en boîte les trésors patrimoniaux qui furent sauvegardés grâce au père Maurice. On estime que le nombre de boîtes transférées est d'environ 700.

En ce qui a trait au contenu archivistique de ce legs, le Fonds Maurice-Léger comprend environ 90 mètres linéaires couvrant la période du 17e au 20e siècle et sera principalement constitué de sept séries : (a) Papiers personnels; (b) Correspondance (celle-ci comprend plus de la moitié du fonds); (c) Activités professionnelles et travaux (d) Photographies, enregistrements sonores et cartes postales ; (e) Documents dont plusieurs sont uniques et enfin (f) Livres anciens, (g) Collections.

Parmi tous ces bijoux patrimoniaux, soulignons notamment les archives du lieutenant-colonel L. C. Daigle, commandant du 165e Bataillon acadien lors de la Première guerre mondiale. Ces archives ont une dimension non seulement acadienne mais aussi nationale et internationale. On y trouve également les archives du père Philippe Goguen (1899-1930), religieux surnommé le frère André acadien. Sa correspondance comprend environ 500 lettres d'ecclésiastiques acadiens et anglophones, de même que de sa famille. C'est un véritable miroir du quotidien du clergé de l'époque et particulièrement d'une famille acado-américaine.

Enfin, dans le Fonds du père Maurice, on retrouve diverses archives inédites du monde rural du Nouveau-Brunswick (1890-1940) telles que les procès-verbaux de l'Association des pêcheurs de Petit-Cap, de la Caisse populaire de Shemogue et de la succursale Société l'Assomption du Village-de-Richibouctou.

La collection d'objets léguée au Musée acadien compte environ 250 pièces. Parmi les nombreuses œuvres d'art, on en retrouve plusieurs d'artistes acadiens dont Léo B. LeBlanc, Alma Buote, Nelson Surette, Anna Malenfant et Camille Cormier. Il y a également une grande collection d'objets Évangéline, y compris des gravures et de la vaisselle souvenir. Aussi figurent plusieurs gravures et reproductions d'œuvres portant sur l'Acadie et la vie d'antan.

Il va de soi qu'avec un Fonds de cette valeur, il a fallu évaluer la teneur de ce que représentent ces objets, ces œuvres et ces archives. Une évaluation interne est effectuée mais on a également fait appel à quatre différents évaluateurs externes. Les résultats restent encore à compiler.

Le Musée acadien vient tout juste de faire une demande d'octroi auprès de Patrimoine canadien afin d'obtenir un porte-tableaux amovible pour mieux ranger les œuvres, notamment celles du père Maurice. De son côté, le Centre d'études acadiennes a également fait une demande auprès du Conseil canadien des archives par l'entremise du Programme national de développement des archives pour obtenir une subvention qui couvrirait les frais reliés au traitement final de cet important Fonds.

« Le Centre d'études acadiennes et le Musée acadien souhaitent vivement remercier le père Maurice pour son généreux don, mentionne la directrice, Isabelle Cormier. Nous sommes très reconnaissants à la famille du père Maurice ainsi qu'à son exécuteur testamentaire, Donald Langis. »

Dans l'esprit de la sauvegarde du patrimoine, une mission si chère au cœur de feu père Maurice, on lance un appel à tous ceux et celles qui voudraient en savoir davantage sur la possibilité de faire un don de leur vivant ou de préparer leur testament en vue de faire un legs testamentaire au Centre d'études acadiennes ou au Musée acadien. Il fera grandement plaisir à la direction de ces deux institutions phares de discuter de ceci avec vous.

-30-


Renseignements : 858-3774; regis.brun@umoncton.ca
isabelle.cormier@umoncton.ca
bernard.leblanc@umoncton.ca


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