Banquet des fêtes du 40e; le recteur Fontaine a de bons mots pour l'UMCS

En début de soirée le dimanche 29 octobre dernier, soirée arrivée une heure plus vite que de coutume (on avait reculé l'heure la nuit précédente), le banquet du 40e rassemblait plus de deux cents personnes dans un Pavillon sportif déguisé pour l’Halloween deux jours à l’avance en une immense salle de réception. Une initiative de l’AAUMAS (Association des Anciens, Anciennes, Amis et Amies de l’Université de Moncton à Shippagan), ce souper a permis de révéler au public l’identité de huit des neuf nouveaux membres à vie de l’Association, une des personnes voulant rester anonyme. Camilia Roussel, Joanne Richard, Mireille Mallet, Edna Lanteigne, Donat Vienneau, l’École des Pêches du Nouveau-Brunswick à Caraquet, les Chevaliers de Colomb, conseil 3514 de Shippagan et Jiffy Products ont été honorés pendant la soirée pour des dons allant de 1000 à 25 mille dollars.

On en a aussi profité pour rendre un hommage spécial au vice-recteur de l’UMCS, Armand Caron, en lui offrant un cadeau pour souligner le début de son troisième mandat à la barre du Campus de Shippagan. La présidente de l’AAUMAS, Rita Robichaud, en a fait la présentation.

Invité d’honneur de ce banquet, le recteur de l’Université de Moncton, Yvon Fontaine, huitième recteur de l’histoire de l’U de M et premier diplômé de cette université à accéder à ce poste, a tenu à rendre hommage aux religieuses Jésus-Marie, pionnières de l’éducation universitaire dans la région. Monsieur Fontaine a entre autres parlé des grands défis auxquels devront faire face les universités canadiennes dans l’avenir, soit les nouvelles technologies, la mondialisation, le financement ainsi que le recrutement et la rétention du corps professoral.

Sans cachettes et sans détours, le recteur Fontaine a souligné le fait que la démographie n’est pas favorable à l’Université de Moncton. Une étude récente effectuée auprès de jeunes de la 10e année dans la province montre que 78 pour cent des jeunes anglophones ont l’intention de poursuivre des études universitaires plus tard, contre 45 pour cent pour les jeunes francophones. Constat inquiétant, s’il en est un. C’est la raison pour laquelle les trois constituantes de l’Université de Moncton doivent avoir des orientations stratégiques précises afin de faire face aux difficultés qui peuvent survenir.

Cependant, Monsieur Fontaine a indiqué que le Campus de Shippagan a déjà élaboré une planification stratégique et que ce processus porte déja fruit. Qu’il suffise de mentionner le baccalauréat en gestion de l’information offert dès septembre prochain, programme unique à la francophonie canadienne, et les projets de baccalauréat en développement durable des océans et du littoral et de centre d’immersion en langue française et en culture acadienne, en cours de réalisation.

Yvon Fontaine a réitéré son engagement de voir les trois campus de l’U de M oeuvrer ensemble pour faire en sorte que les jeunes francophones puissent continuer à fréquenter une université de qualité, soucieuse de la pertinence de l’enseignement qu’on y offre et accessible au plus de gens possibles. « L’Université de Moncton et ses trois campus ont tous les atouts pour devenir la meilleure petite université de langue française pas seulement au Canada, mais dans le monde entier», a renchéri le recteur Fontaine.


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