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Mercredi 01 Novembre 2017

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Tina Emond entend faire la lumière sur les soins entourant les décès périnataux précoces


Tina Emond
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La professeure Tina Emond, du Secteur science infirmière de l’Université de Moncton, campus d’Edmundston (UMCE), effectue actuellement une recherche doctorale sur un sujet assez connu mais trop souvent ignoré, celui des décès périnataux précoces qui, lorsqu’ils se produisent, ébranlent les familles touchées.

Mme Emond est candidate au doctorat en science infirmière à l’Université Laval, à Québec. Sa recherche porte sur « Le décès périnatal précoce aux services d’urgence : Recherche participative visant à comprendre l’expérience des couples et des infirmières en vue de l’élaboration d’une intervention infirmière ».

En lien avec sa recherche, elle a obtenu une des deux bourses de doctorat 2017-2018 du centenaire d’une valeur de 10 000 $ de l’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB)/TD Meloche Monnex accordée par l’entremise de la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada.

Le décès périnatal précoce, soit un décès de l’embryon ou du fœtus, ayant lieu avant 20 semaines de gestation (fausse couche ou grossesse ectopique), constitue la complication de la grossesse la plus fréquente. En fait, on estime que 20 % des grossesses se termineront par une fausse couche.

Les parents qui sont confrontés à un décès périnatal précoce (décès d’un embryon ou fœtus avant 20 semaines de grossesse) vivent une multitude d’émotions qui peuvent perdurer durant une longue période de temps. Certaines recherches rapportent que la famille confrontée à un décès périnatal précoce est susceptible de vivre un deuil s’apparentant à celui d’une personne confrontée à la mort d’un être cher. Malgré cela, la société en général reconnait peu l’impact et les conséquences associées à ce type de deuil, raison pour laquelle la terminologie « perte silencieuse » est souvent utilisée lorsqu’il est question du décès périnatal précoce. Les parents souffrent en silence étant donné qu’ils se sentent souvent incompris par leur entourage.

Les couples qui vivent un décès périnatal précoce, telle la fausse couche, sont pris en charge par les professionnels des services d’urgence alors que ceux confrontés à un décès tardif, sont dirigés vers les services de périnatalités.

La visite à l’urgence constitue souvent la seule opportunité pour les couples vivant un décès périnatal précoce de bénéficier d’un soutien informatif et moral.

Pour le moment, aucun soutien tangible ou protocole de soin n’existe pour guider les professionnels de la santé et ainsi assurer une qualité de soins optimale.

Très peu de recherches, selon Mme Emond, se sont intéressées spécifiquement à l’expérience des parents lors d’un décès périnatal précoce aux services d’urgence.

Ce projet de recherche, qui comprend deux volets, vise à promouvoir l’intervention des infirmières dans les services d’urgence pour améliorer l’expérience des couples lors d’un décès périnatal précoce.

« Le premier volet est actuellement en cours, a précisé Tina Emond. Il s’agit d’une analyse des besoins auprès de couples ayant vécu un décès périnatal précoce ainsi que d’infirmières et de gestionnaires des services d’urgence de l’Hôpital régional d’Edmundston. »

Plus précisément, la chercheuse a rencontré des couples qui ont vécu un décès périnatal précoce et qui ont consulté les services d’urgence de l’Hôpital d’Edmundston lors des trois dernières années. L’objectif est de comprendre l’expérience de soins vécue aux services d’urgence ainsi que les besoins lors de l’évènement. Conjointement, les infirmières ont également été sollicitées afin de comprendre leur réalité de leur contexte de travail ainsi que leurs perceptions à l’égard du phénomène.

« Le deuxième volet de la recherche, qui aura lieu au printemps 2018, consiste à l’élaboration de recommandations à l’égard des meilleures pratiques de soins visant à améliorer la qualité des soins offerts à cette clientèle. Des groupes de travail comprenant des couples, des infirmières, des psychologues, des travailleurs sociaux et des médecins seront formés afin de proposer des pistes d’amélioration aux pratiques actuelles selon les résultats de l’analyse des besoins qui aura été effectuée au volet 1 », a-t-elle expliqué.

Cette recherche est novatrice par le fait qu’elle implique différents partenaires dans ses différentes étapes.

« Je suis vraiment reconnaissante de l’ouverture et de la réceptivité de ce projet de recherche de la part des couples et aussi des différents professionnels de la santé de l’Hôpital régional d’Edmundston. Le phénomène du décès périnatal précoce est encore peu étudié en recherche. Je souhaite que la région du nord-ouest du Nouveau-Brunswick devienne un exemple à suivre en terme de meilleures pratiques de soins lors d’un décès périnatal précoce », a reconnu Tina Emond.

Les travaux de recherche de Tina Emond sont supervisés par Laurence Guillaumie, directrice de recherche (professeure à l’Université Laval) et Francine de Montigny, codirectrice de recherche (professeure à l’Université du Québec en Ouatouais).

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Renseignements : Tina Emond, professeure, Secteur science infirmière, UMCE (tina.emond@umoncton.ca).


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