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Mercredi 22 Mars 2017

Mercredi 22 Mars 2017

Véhicule aérien léger, science et érosion : imagerie aérienne et GPS haute résolution dans la mesure du trait de côte à Cap-Bateau


À gauche, une orthophotographie conventionnelle datant de 2012. À droite, une orthophotographie du même secteur prise par le VAL en 2016. Le positionnement du trait de côte est plus précis sur la photo de droite.
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Un travail de collaboration entre l’Université de Moncton, campus de Shippagan (UMCS), le ministère du Développement de l’énergie et des ressources du Nouveau-Brunswick et le Groupe RégeNord inc., financé par le Fonds en fiducie pour l’environnement du Nouveau-Brunswick (FFENB) a permis de tester une nouvelle méthode de positionnement du trait de côte dans le but de mieux mesurer l’érosion. Il s’agit de la première phase d’un projet qui devrait durer cinq ans.

Depuis quelques années, André Robichaud, professeur de géographie et de développement durable en zone côtière de l’UMCS, expérimente différentes façons de mesurer le recul côtier avec comme objectif de pouvoir prendre des mesures très précises du trait de côte chaque année aux mêmes endroits. Les méthodes conventionnelles et accessibles de télédétection ne convenaient pas pour différentes raisons : trop coûteuses, trop complexes, trop longues et surtout trop imprécises à l’échelle de temps annuelle.

Avec Dominique Bérubé, géomorphologue au ministère du Développement de l’énergie et des ressources, qui s’occupe de la gestion des côtes et qui dispose d’un GPS à haute précision, ainsi qu’Inuk Simard et Méher Chelbi, géomaticiens du Groupe RégeNord inc. qui possèdent un véhicule aérien léger (VAL ou drone), la phase 1 du projet a permis de développer une orthophotographie à haute résolution d’une partie du littoral de Cap-Bateau. Les photos ci-dessous montrent la différence de qualité entre une photo conventionnelle prise par la province et dont la résolution est de 30 cm au sol, ce qui est déjà excellent, et une photo du VAL prise lors du projet qui a une résolution de 3 cm au sol.

La phase 2 du projet se poursuivra en 2017 dans la mesure où les fonds seront disponibles. À cet égard, le FFENB dévoilera l’attribution des subventions qu’elle distribue dans de nombreuses activités reliées à l’environnement dans quatre à six semaines. Le but sera alors de produire de nouveau une orthophotographie au même endroit et de voir s’il est possible de déceler un changement du trait de côte. Selon M. Robichaud : « À cause de la tempête du 30 décembre 2016, qui a provoqué beaucoup d’érosion dans la région et qui a fait parler d’elle dans les médias (voir http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1009230/erosion-cap-bateau-nb-panique), il devrait y avoir eu un recul notable qu’on devrait pouvoir détecter. » Rappelons que la méthode est aussi testée à Pointe-Brûlée dont les résultats sont encore à venir.





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