Jeudi 07 Octobre 2010
Dresser le bilan des recherches sur la situation linguistique en Acadie
La photo nous fait voir, de gauche à droite, Yvon Fontaine, recteur; Annette Boudreau, directrice du CRLA; Lise Landry, coordonnatrice du colloque; Françoise Gadet, conférencière; Matthieu LeBlanc, directeur du Département de traduction et des langues et membre organisateur du colloque; Louise Péronnet, professeure émérite; Lise Dubois, doyenne de la Faculté des études supérieures et de la recherche et vice-rectrice adjointe à la recherche; Isabelle McKee-Allain, doyenne de la Faculté des arts et des sciences sociales; et Laurence Arrighi, professeure au Département d’études françaises et membre organisatrice du colloque.
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Le colloque avait comme deuxième objectif de rendre hommage à Louise Péronnet, à son travail pionnier qui a inspiré bien des recherches sur les pratiques linguistiques en Acadie. En effet, consciente que langue et société sont inextricablement liées, Mme Péronnet a toujours abordé le français en usage en Acadie sous des angles multiples.
Plus d’une trentaine de chercheurs et de chercheuses en provenance de huit pays ont donné des communications portant sur différents aspects de la situation linguistique, tant ses aspects sociaux que politiques. Certaines communications ont traité des points précis du français acadien (sa prononciation, son lexique, sa syntaxe).
La conférence d’ouverture a été prononcée par Françoise Gadet, de l’Université de Paris-10 Nanterre, et a porté sur « Les terrains acadiens comme illustration de l’actuelle dynamique des français ». Mme Gadet est professeure en sociolinguistique au Département de sciences du langage de l’Université de Paris-X Nanterre. Ses champs d’expertise sont à la sociolinguistique du français, la francophonie, les variétés non standard et non centrales du français et l’histoire de la sociolinguistique. Elle a publié de nombreux livres dont « La variation sociale en français ».
Ce colloque ne s’adressait pas seulement aux linguistes et aux sociolinguistes mais aux chercheurs d’autres disciplines qui s’intéressent aux phénomènes linguistiques en Acadie. Une invitation avait aussi été lancée aux étudiants des cycles supérieurs.
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